B E C -O U V E R T A l.A S IE S .
C O U , du ventre et des cuisses ; la nature de ces lames est la même que
celle qu'on observe dans les plumes dn Coq Sonnera!, cl ressemblent
aux prolongemcns cornes dont (piclqucs plumes du Jaseiir d'Euro[ie
sont terminées. Toutes les baguettes des plumes du dos cl des couvertures
des ailes ont ce mémo lustre accompagné de teintes métallicpies,
mais elles n'ont point de prolongement corne ct lamellilbrme. Tout le
plumage de l'oisean parait noir, mais cette teinte sombre est relevée
par dos reflets verts et pourpres, et par le lustre tros-éclalant des lamelles
ct des baguettes de toutes les plumes qui ofl'rent des rcllcts
métalliques suivant le jour dont ces plumes sont éclairées. Les pieds
sont noirs, et le bcc est d'un gris couleur de corne. Longueur totale,
environ trois pieds; longueur du bcc, sept pouces.
Les deu.x individus qui existent dans les cabinets sont d'Alrique ;
celui du Musée des Pays-Bas vient du Sénégal, et celui du Musée de
Paris a été rapporté de la Cafrerle par M. de Lalande.
GENRE DROME.
G E N U S D l i O MA S . P a y k u l l .
JÌCC plus long I|U0 la uHc, comprime, droit, trè s-fo r t, déprimé; base inférieure ior-
teincnt évasée; arête vers la pointe faiblement inc linée; c e lle - c i aiguë c t sans
échancrure; mandibule inférieure conirjue, formant arête en dessous, où elle est
terinince par un talon très-niari[ué placé au-dessous des fosses nasales.
Narines à fosse nasale très-grande, cou verte de côté et en dessous par une meni-
b i’an e ; I’oriiice percé de part en part.
Pieds longs, g rêles; tarse comprimé; trois doigts de van t, un de rrière , articulés sur
le même plan; le postérieur long et lib re ; les trois de devant réunis jusipi’à la
dernière articulation par une membrane très-fortement découpée; ongles oblongs,
déprimés.
A ile s médiocres, pointues; la première et deuxième rémige les plus longues.
L ’ e s p è c e uui(|ue sur Liquelle ce genre a été basé n'est connue que
par rcxamcii de (¡uck[ues dépouilles. Tout ce que nous savons dos
babitudes sc trouve consigné dans la tros-cotirte notice donnée par
M. Sait, dans son Voyage eu Abyssinie, vol. i. pag. 202, où l’auteur,
on parlant des oiseaux observés par lui sur le littoral de la mer
Rouge, dit : « Que les bas-fonds cl les îles sont fréquentés par de
nombreuses volées d'oiseaux de mer, tels (pie des Pélicans, do gros
R ecueil d’Oise au x , 6 i *. l ivr.aison.