ÉPERONNIER CHALCURE.
P O L Y P L E C T l i O N C I I A L C U R U M . T e m m .
Planche 5 19.
Nous n'en connaissons que le mâle, et seulement d'après l’individu
unique du Musée de Paris. Cet individu pourrait bien ne pas être
complètement adulte par le plumage, quoique ses éperons, assez
forts, indiquent que ce ne peut être un jeune de l’année.
Cette espèce paraît manquer de ces rangées de taches ou de
miroirs brillans dont le plumage des trois autres est décoré; les
pennes de la queue, qui ne comptent pas deux rangées, sont couvertes,
depuis la moitié de leur longueur, d’une teinte dorée couleur
de bronze; tout le reste du plumage est d un brun terne.
Un brun terre d'ombre couvre la téte, le cou, la poitrine, le
ventre, les flancs et l'abdomen; les ailes portent cette même teinte,
si l’on en excepte quelques unes des grandes couvertures rayées, ainsi
que les scapulaircs, le manteau et le dos de croissans noirs sur un
fond brun-roussâtre; les grandes couvertures de la queue et les
pennes caudales sont parsemées de bandes de ces deux couleurs;
mais toutes ces pennes, depuis le milieu jusqu’au bout, sont dun
violet à reflets verts et pourprés. Chaque tarse est armé de deux
éperons très-pointus; le bec très-grêle est blanchâtre, et les pieds
sont gris. Longueur totale, dix-buit pouces.
L ’individu du Musée de Paris, dont nous publions le portrait, a
clé envoyé de Sumatra par M. Diard.
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