G E N R E M E G A M U E .
que les détails donnés par nous relativement à la ponte des Mcgapodes
sont exacts ; il ajoute ([uc les tentatives liiites pour olitonir
des individus de rcspccc qui sera piililiéc sons le nom de Lapé-
rouse, ont été infructiiciiscs. T1 paraît que ces oiseaux déposent,
pendant la nuit, leurs oeufs dans lo sable du rivage; on les voit
courir sur la grève avec une vitesse étonnante; mais à fiudicc du
danger ils sc eacbcnt dans les bois ct dans les joncbaies de Rot-
lings, où ils se blolisscnt sans qu'il soit possible au cbasscur de
les faire sortir de ces retraites qui favorisent leur fuite.
11 est probable qu'il existe encore .a Célcbes une quatrième espèce
de Alégapode beaucoup plus grande que les trois autres c[ui nous
sont connues. On peut juger de sa taille par la grandeur des oeufs
qui ont la forme de ceux de notre C^fgne domestique; leur longueur
est do quatre pouces cinq ou six lignes. M. Rcinwardt a
rapporté de Célèbes plusieurs de ces oeufs trouvés par lui sur le
rivage; il cn a ramassé un très-grand nombre; disséminés çà et Là
sur un espace de terrain très-étendu, cbaque oeuf se trouvait enfoui
dans le sable dont il était recouvert. Ce voyageur, nonobstant
toutes les peines qu il s’est données, n’a pu parvenir à se procurer
l'oiseau qui est connu des babltans de Célcbes sous le nom de
Maléo.
de 1 -Vrchipel des Philippines et des Mariannes : il a séjourné au B en ga le , d ’où il rapporte une
belle collection d ’o iseaux, rassemblée clans le but d'en fa ire hommage au IMusée du Jardin du
Roi à Paris. Quoicjue formant lui-même une collection ornithologic|uc ù Bordeaux, sa v ille
n a ta le , M. Dussumier met un rare dévouement à enrichir le Musée de Paris des objets uniques
cju’il rapporte de scs courses lointaines. Le Musée des Pays-Bas lu i doit aussi quelc{ues pièces
rares et intéressantes dans cette branche de l ’histoire naturelle.
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