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Cl. XX.
«ECT. IV.
A R B R E S MONOPÉTALES.
Ufages. O n emploie la femence^ les feuïîles
& les fleurs ; les fleurs & les feuilles, en infufion ;
& les feuilles & les fommités appliquées extérieurement,
font réfolutives ; de la femence, on
tire une poudre très-rafraîchiiiante, qui fe prefcrie
en émulflon, depuis 3 fi jufqu à 5 j ? dans | v j
d'eau de nénuphar ^^ n^. Z4Z,
S E C T I O N V.
/Ji^j* Arbres & des Arbrideaux à fleur
monopétale ^ dont le pijiil devient une
Jïhque.
5 9 1 . LE LAURIER ROSE.
NERI ON floribus rubefcentibus. C. B.
IV^ERIUM oleander. L. ò-dria ^
Allem. Lorbeer-Pvofen.
AngL Rofe-Bay ^ R o f e - L a u r e L
F l EUR. Monopétale , grande ^ nifundibnliforme
; le tube cylindrique, plus court que le limbe
qui eil grand, divifé en cinq découpures larges ^
obtufes ; un neftaf à Fouverture du tube 5 formant
une couronné frangée; le calice très-petit ^
divifé en cinq parties aiguës.
Fruit. Efpece de fflique compofée de deur
follicules cylindriques 5 longues ^ s'ouvrant du
fommet à la bafe , & renfermant des fernences
oblongues, nombreufes, couronnées d'une aigrette
5 & rangées les unes fur les autres en maniere
de tuile.
FmllUs, Pétioléesj eatieresj étroites^ lineai-
A R B R E S MONOPÉTÂLES. M
î e s , lancéolées, pointues, marquées en deffous
<i^une côte fallíante, & fur les deux furfaces, de
îiervures qui les font paroî^tre ilriées.
Racim. Ligneufe^ jaunâtre.
Fon. Petit arbre qui jette plufieurs tiges ; on
a foin de n'en laiflTer qu'une qui fe ramifie k
fon fommet; Técorce unie, blanchâtre ; le bois
jaunâtre , dur ; les fleurs rouges ou blanches ,
raiTemblées au fommet , en forme de grappes ; les
feuilles varient 5 ou tontes oppofées ou ternées,
ou les inférieures ternées, & les fupérleures oppofées.
Liai. Originaire des Indes ; cultivé dans les
jardins.
Propriétés. Les feuilles font très-âcres au goût ;
elles font fternutatoires , déterfives , réfolutives j
purgatives, draftiques^ dangereufes.
. UJages. On réduit les feuilles en poudre. Ce
feroit un fternutatoire trop violent ^ fi on ne le
môloitavec quelqu'autre poudre. Des feuilles on
fait des cataplafmes, des décodions ; on en compofe
avec du beurre, un onguent pour la gale
& autres afFedtions cutanées. Au rapport de Gaîien
, cette plante intérieurement , eft un poifon ;
& fuivant de nouvelles obfervations, Teau dans
laquelle on a fait macérer les feuilles, devient
' un poifon violent pour les moutons.
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