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Cl. XV.
SECT. HI.
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4 7 8 Fleurs a examines.
: Racine. Nombreufe, fibreufe, blanchâtre.
Port. Tiges de deux ou trois pieds, droites;
noueuies ; les fleurs au fommet , diipofees en panicule
lâche, La couleur des femencés ne conftitue
que des variétés de la même efpece.
Lieu. Les Indes Orientales ; cultivé dans les
champs. Q
Propriétés, La femence efl farîneufe, infipide,
peu agréable j peu nourriffante, indigefte, venteuié.
Ufages. Dans (quelques Provinces de France
on en fait du pain. Les Tartares en tirent une
boiiTon & un aliment. On peut en donner aux
animaux , pour les nourrir ; il fert à engraifler la
volaille. On ne l'emploie pas en Médecine.
5 1 3 . LE SORGHUM^
Grand Millet noir ou Millet d'Afrique.
MILIUM arundinaceum fuhrotundofemine
nigricante^ forgho nominatum. c. B. P.
H OL eu s forghum. L. polygam, monoec.
Allem. îndianifcher Hirfe,
Ans;L Indian Miller, ItaL Sororo.
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^ Fleurs. Apétales, à trois étamines,hermaphrodites
ou mâles für le même pied ; les hermaphrodites
compofées d'une bâle bivalve qui renferme
une feule fleur velue dans cette efpece ; la valvule
extérieure ovale, concave, embraffant Fintérieure
qui eft oblongue & roulée à Tes bords.
Dans la bale , on trouve deux autres valvules velues,
molles, plus petites que le calice; Textérieure
armée d'une barbe 5 Fmtérieure plus petite ;
on peut les confidérer comme une corolle ; les
fleurs mâles n'ont qu'une bale bivalve ^ velue dans
eecte efpece.
F l e u r s a é t a m i n e s . "479
Fruit. Les mâles font ftériles; chaque femelle
porte une iemence ovale, noire ou blanche,
couverte par l'efpece de corolle.
Feuilles. Simples, entières, pointues, évafées
dans le bas^ embraffant la tige par leur bafe, en
maniéré de gaine, partant de chaque articulation.
Racine, Fibreufe ; quand la plante approche
de la maturité, le collet s'éleve au-deifus de terre^
& Ton voit l'origine des groffés fibres de la
racine.
Port. Cette plante furpaffe la hauteur de l'homme;
la tige eil cylindrique, ariculée, droite, ua
peu penchée à fon extrémité fupérieure ; les fleurs
au fommet , difpofées en groffes panicules rameufes;
dans une efpece de Jorgkurn blanc, cultivé
à Malthe fous le nom de carambojjc ^ la tige eft
repliée par le haut , en maniéré de croiTe , ce qui
paroît ne conftituer qu'une variété ^ ainii que les
îemences noires ou blanches.
Lieu. Cette plante vient des Indes. ©
Propriétés, On ne lui reconnoît aucune vertu
médicinale, malgré Téloge que Mathiole fait
de fa moelle employée pour onguent contre les
écrouelles,
Ufages. La femence fert à nourrir la volaille ;
on en a cultivé avec fuccès, dans le Canton de
Berne. Elle eft très bonne pour la nourriture de
Fhomme, prifeen bouillie. ¿"(^/¿zZ/^/zz prétend que
il un boeuf mange la plante verte, il enfle &
meurt; & que s'il la mange feche, elle lui pro-
^ t e ; l'expérience doit en décider.
CL. XV.
SECT, III.
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