VAUTOUR ORICOU ou ÆGYPIUS.
repli OU duplicature de la peau, s’étendant de l’orifice des oreilles
jusque vers la moitié, ou au-delà, de la partie nue du cou.
La livrée, dans laquelle on trouve le plus grand nombre des sujets
rapportés du nord comme du midi de l’xifrique, est d’une teinte
brune couleur de suie. Tous les sujets munis de la duplicature de la
peau, ou portant le fanon longitudinal à foreille, ont le cou et la tête
à peu près ou totalement glabres et d’une teinte couleur de cbair;
la pointe du bec, ou bien toute la partie cornée, d’un jaune-ocre'
Tandis que les sujets manquant de fanon longitudinal portent un
léger duvet, la peau est cendrée, livide et leur bec est totalement
noir. Le jeune, au sortir du nid, est décrit, par Le Vaillant, en ces
termes : En naissant, le jeune oiseau est couvert d’un duvet blanchâtre.
Au sortir du nid, son plumage est d’un brun clair, et toutes
ses plumes sont bordées d’une teinte roussâtre; celles de la poitrine
ne sont point alors contournées en lames de sabre, et sa tête et son
cou sont entièrement couverts d’un fin duvet très-touffu. Les
grands Namaquois nomment f Oricou Ghaip, en faisant précéder
ce mot d’un fort clappement de langue.
Un bon nombre d’individus de f Oricou, originaires du midi et
du nord de l’Afrique, font partie du musée des Pays-Bas. Il paraît
assez certain que cette espèce vit aussi en Grèce, aux environs
d’Athènes; il forme, par conséquent, une nouvelle espèce à ajouter
au catalague des oiseaux d’Europe.
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