
 
        
         
		Ii  . V  i '   .y' G Em E   VAUTOUR. 
 O E J V Ü S   F U L T U R .   L i n n . 
 B e c   gros,  foit,  beaucoup plus haut que large;  base couverte  d’une  cire ; mandibule  
 supérieure  droite,  seulement courbée vers  la pointe; mandibule inférieure droite,  
 arrondie  et  inclinée  vers  la  pointe.  Tète  nue  ou  couverte  d’un  duvet  très-court. 
 Narines  nues,  latérales,  percées  diagonalement,  placées  vers  les  bords  de  la  cire. 
 Pwds forts, munis  d’ongles faiblement arqués;  le  doigt  du milieu  très-long;  celui-ci  
 et l’externe sont  unis à  la  base  par  une  grande  membrane. 
 -A iU s   longues;  la  première  rémige  courte  et  n’ aboutissant  pas  à  l’extrémité  de  la  
 sixième;  la deuxième  et  la  troisième  moins  longues  que  la  quatrième,  qui  est  la  
 plus  longue. 
 -n,;  iV;  J   . 
 C es  oiseaux,  portés par  leur  appétit  à  purger la  terre des cadavres  
 privés de sépulture,  rendent  par  leurs  habitudes  un  service  signalé  
 aux  êtres  vivans.  Ils  sont  lâches  à  l’excès;  leur  figure  ignoble  et  
 dégoûtante  offre  des  caractères  tranchés,  au  moyen  desquels  il  est  
 facile  de les  distinguer des oiseaux de rapine chasseurs qui,  de préférence, 
   font  leur  proie  d’animaux  vivans,  dont  ils  ont  le  moyen  de  
 s’emparer  par  violence  ou  par  ruse.  Les Vautours,  Gypa'étes  et  Ca-  
 ihartes,  par  la  conformation  des  pieds,  des  doigts  et  des  ongles,  se  
 trouvent  privés  d’une arme  redoutable  échue  en  partage  aux  atiires  
 oiseaux  rapaces  (le   seul  Messager,  Gypogeranus,  excepté);  ils  ne  
 peuvent  se  servir de ces membres ni comme moyens de préhension  et 
 R ecueil  d’ Ois e a u x ,  7 2 '.   livraison.