
 
        
         
		I . . 
 VAUTOUR  ROYAL.   
 V U L T U R   P O N T I C E R I A N U S .   L a th. 
 Planche 2. 
 L es  compilateurs  ont fait  naître  des  doutes  sur  les différences  qui  
 existent  entre le grand Vautour royal de Pondicliéry, décrit et figuré  
 par  Sonnerat,  et le  Vautour Oricou  figuré  dans  les  Oiseaux  d’Afrique  
 de M.  Le  Vaillant,  deux  espèces de  rapaces  très-distinctes,  qui  
 diffèrent  par  la  taille,  par  les  formes  et par  le  plumage.  IVOricou ,  
 e  la  taille  du  Pélican,  est  le  plus  puissant  des  oiseaux  de  rapine  
 Ignoble;  il  surpasse  en  grandeur  le  Catharte  condor,  tandis  que  le  
 Vautour  royal  n’est  guère  plus  grand  qu une  Oie.  A  ces  différences  
 de  taille,  on  peut  en  ajouter  d’autres  qui  ont  rapport  aux  formes;  
 ccl  e  qu,  est  la plus  caractérisée  se trouve  dans  l’espèce  de membrane  
 lâche  phcée aux  côtés  du cou,  dont  les deux  espèces  sont  pourvues;  
 dans  1 Oricou,  la  membrane  entoure  toute  la  partie  postérieure  
 du meat  auditif,  où  elle  forme  une  espèce  de  conque;  puis  elle  s’étend, 
   en  diminuant de  largeur,  sur  le  reste de  la partie nue  du  cou.  
 Dans  le  Vautour  royal,  la  membrane  est  formée  par  un  petit  fanon  
 qui  prend  son  origine  à  près  d’on  pouce  de  distance  au-dessous  du  
 meat  auditif,  et  s’élargit  en  s’arrondissant dans  le  milieu.  Ces membranes  
 plus ou moins  larges,  plus  ou moins  lâches  et  flottantes,  sont  
 des  appendices  que  plusieurs  espèces  de  Vaiuoui-s  et  de  Cathartes 
 ont  reçu  en  partage;  elles  sont  absolument  de  la  nature  des  fanons  
 R e c u e il   d ’O is e a u x ,   i - .   l iv r a iso .n .