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ADDITION A L’AR T IC LE DU GENRE VAUTOUR,
lant une sorte Æimportance, en publiant la figure d’un Vautour
oricou fabriqué ou défiguré, et où l’estimable préparateur qui a
monté le Vautour oricou du duc de Rivoli l’apostrophe par trop de
tudesque, és, falsification et de faclicité. Je le répète, si M.Ruppell,
que je voyais presque journellement pendant son séjour à Leyden,
que je revis souvent en mai i 83o,à Paris, m’eût témoigné le moindre
doute sur la classification de mes Vautours, je lui aurais fait voir les
sujets sur lesquels j ’ai basé mon travail, plus, les sujets identiques qui
ont servi à Le Vaillant, rapportés par lui d’Afrique, et qui sont en ,.
ma possession; mais M. Ruppell n’a vu ni l’OWco«, ni le Chasse-fiente,
ni le Chaugoun de Le Vaillant : il n’a pas non plus vu mon Vautour
impérial. La vue de ces quatre oiseaux lui aurait pu épargner la
longue discussion sur mon index, qu’il décore, bien gratuitement,
du titre pompeux de monographie.
Tous les détails et toutes les explications voulues pour un Mémoire,
et nécessaires dans la réplique contre des allégations mal
fondées, ne se trouvant pas être du ressort de notre ouvrage, nous
nous bornerons,à fournir ici, avec un peu plus de détail, le relevé
ou l’index des espèces citées ou indiquées dans le premier travail ; les
citations des espèces, selon M. Ruppell, en feront partie; j’ajouterai
ici, et dans le texte descriptif des pl. 4 î 6 et 4oy, les remarques
succinctes nécessaires â mon opinion.
Esp. i. V autour oricou de Le Vaillant, pl. g , est non un sujet
défiguré, comme l’avance M. Ruppell, mais une espèce figurée très-
exactement par Le Vaillant, et parfaitement décrite. La téte de l’individu
qui a servi à cette pl. g existe encore dans les galeries du
Musée des Pays-Bas. Cette téte, munie du repli de la peau en avant
et au-dessous du méat auditif, ressemble exactement à la téte de
1 Oricou du duc de Rivoli, que M. Ruppell, pag. Syy du Mémoire
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ADDITION A L ’ARTICLE DU GENRE VAUTOUR,
précité, condamne covoxae faisfieation. J’al vu cet individu ; les replis
a 1 oreille sont naturels, et ne diffèrent pas de ceux que portent les
sujets de Le Vaillant ; pour plus de preuve, j’ajoute que le Musée des
Pays-Bas a reçu, très-récemment, deux sujets du cap de Bonne-
Espérance, sur lesquels les replis de la peau du cou sont faiblement
indiqués et comme tracés par un . très-petit rebord saillant; deux
autres sujets du même envoi, tués, ainsi que les deux sujets ci-dessus
désignés, à la baied’Algoa, ne portent aucun indice de replis,et ressemblent
exactement aux individus AeXÆ^pius, tués par M. Ruppell
dans l’Afrique septentrionale.Or donc, comme M.Ruppell a reconnu
le sujet déposé dans la collection du duc de Rivoli pour un Vultur
Ægypius, À part l’ interdit de falsification qu’il lance contre cet individu,
nous croyons, comme assez probable, que lOricou et XÆgypius
sont une même espèce, et nous en donnons quelques preuves
dans le texte de notre pl. 4g.
Esp. a. V autour royal. Voyez dans l’index précité.
Esp. 3. V a u t o u r im p é r i a l ou C h i n c o u . Le V ü l t ü r m o n a c h u s des
méthodes, le même que le Chincou àe Le Vaillant, pl. 12(1); et le
Crested black Vultur d’Edw., tab. ago, citation que M. Ruppel me
lait très-gratuitement mettre avec le Vautour à calotte, tandis qu’elle
est ici, comme dans le premier index, réunie à mon V. impérial, que
plus bas il dit être mal décrit et défiguré. Or, je n’avais pas encore
publié de description de ce Vautour, et la pl. col. 426 est le portrait
fidèle du sujet que M. Ruppell aurait pu voir, au lieu de critiquer
sans connaissance de cause.
Esp. 4 . V a u t o u r Ægypids, pl. col.^407. Nous avons émis, à l’article
( i ) M. R u p p e ll, dans sa Rm u e critique, classe celte pLanche la dc Le Vaillant avec son V u ltur
oc cipitalis, qui est notre Vautour à Calotte, pl. t 3 , et cela nonobstant la feuille supplc-
raentaire que nous venons de publier.
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