V A U T Ü U J i R O Y A L .
donl, les Diadons el les Pénélopes sont pourvus, et consistent en
des prolongemens dc peau très-fine, réunis par des tégumens très-
déliés. Le Vautour royal a les ailes un peu plus courtes que la queue,
taudis que 1 Oricou les a plus longues.
L’adulte du Vautour royal a toute la téte et le cou nus; ces parties
sont colorées d’une teinte couleur de chair, ct la peau est parsemée
de quelques poils assez courts, disposés à claire-voie; le petit
lambeau ou appendice membraneux placé de chaque côté du cou
est également nu; le jabot est couvert d’un petit duvet brun; autour
de cette partie règne un duvet blanc plus long; toute la partie supérieure
du bas du cou, ainsi que les côtés, sont entourés d’une fraise
de plumes courtes, arrondies; le plumage est généralement coloré
d une teinte brune, noirâtre; les rémiges sont noires. Le bec est d’un
noir bleuâtre, la cire jaunâtre, et les pieds d’un jaune foncé. Longueur,
deux pieds cinq pouces.
Les jeunes ont la téte et le cou plus ou moins garnis d’un duvet
court, mais les adultes ont toutes ces parties nues. Les petits paquets de
duvet dont le cou des Vautours et des Cathartes est couvert, indique
toujours une livrée de jeune âge; un autre indice de cet état se remarque
dans le plumage plus ou moins varié : le plumage des adultes,
dans toutes les espèces, est constamment coloré par grandes masses.
Le Vautour royal a été indiqué et figuré par Sonnerat, dans son
Voyage aux Indes, sous le nom de Vautour royal de Pondichéry. Il
en donne une mauvaise figure pl. io 4 . C’est Vultur Ponticerianus.
L a t h . Ind. Orn. v. 2, pag. 7 , sp. i 4 .
Cet oiseau a été envoyé du Bengale; il est probablement répandu
sur tout le continent de Tlnde.
On trouve des individus dans les Musées de Paris, des Pays-Bas,
et dans le cabinet de M. Laugier.
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