
 
        
         
		MILAN  CRESSERELLE. 
 F A L C O   P L U M B E U S .   L a t h . 
 Mi lan  (V‘eA,fere//e.y,  jeanpy. 
 L e   Jeune,— Plan ch e   i8 o . 
 O n   p ourrait  aus s i,  d it  M .  V ie il lo t ,  appeler  ce t  oiseau  Cres.serelle-  
 milan,  p u isq u ’il  a  au tan t  de  rapports  avec  l ’u n   qu’avec  l ’autre.  Il  
 tient au  genre  p ré céd en t  ( i )   p a r s e s   tarses  courts  e t  faibles ,  p a r   ses  
 ailes  longues e t  é tro ite s ,  e t en  ce q u ’il  a  la première penne a laire  très-  
 co u r te ,  e t  la  troisième la  plus  longue  de  toutes.  Il  s’éloigne  du Milan  
 p ar  sa  queue  égale  à  son  e x t r ém ité ,  e t  p ar  son  b e c  d ont  la  p artie  
 supérieure est  dentée  sur  chaque  cô té ,  et  d o n t 'l’inférieure est  échancrée  
 vers  le   b o u t ,  caractères  q u i  lu i donn en t  plus  d ’analogie avec  la  
 Cresserelle  ou  le  Hobereau.  Ces  différences  in d iq u en t  sa  place  sur  
 la  lign e   de  démarcation  des  d eu x   genres. 
 Le Milan-cresserelle vole  à  une  très-grande  hauteur,  y  reste longtemps  
 stationnaire,  ou  fend  l’air  avec  rapidité  pour  saisir  les  gros  
 insectes  dont  il  se nourrit,  indépendamment  des  reptiles  et  des  oiseaux. 
   On  ne  le  rencontre  point  dans  l’intérieur  des  forêts;  il  se  
 perche  ordinairement à  la  cime  des  arbres  les  plus  élevés situés  sur 
 ( i)   M.  V ie illo t n’admet pas moins  de  cjuiuzc  genres  ct vingt  et une sections dans notre genre  
 F alco.  Si  l'on  suit  le   système  artificiel  de  cet  a iitcn r ,  les  coupes  ne  sont  point  encore  assez  
 nomiirenses  dc  moitié.  Quel  vaste  cliamp  se  trouve  o u v e r t,  pa r  ce  moyen,  aux  reclierclies  
 abstraites  des  compilateurs  e td e s   naturalistes de  bibliothècfue. 
 R e c u e i l   d’O is e a u x ,  3 i ' .   liv ra iso n . 
 f e l