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C y m U u U s A e c / e /tJ c r o c , J eu /ta fe//ieffpy.
C Y M IN D I S B E C E N C R O C ,
ch a rn u e , d ’une belle couleur orange ( i ) . L o n g u eu r to ta le , de q u a to
rze pouces e t demi à seize pouces e t demi.
U n e femelle, figurée planche i o 4 , a toutes les parties su p é r ieu re s ,
p articulièrement la tête e t le c o u , d ’une teinte grise-plomb ée
p lus claire que dans le sujet p ré c éd en t; le dos e t les ailes colorés
comme ce même su je t; les rémiges rayées en dessus de gris-plombé
et de n o ir , e t en dessous de b lanchâ tre e t de n o ir ; la p oitrin e et
les autres parties inférieures d ’une teinte plombée tr è s -c la ire , rayée
de bandes transversales blanches e t très-distantes les unes des autres
lorsque l’in d iv id u n ’e st pas éloigné de l ’é ta t a d u l t e , mais à raies
plus rapprochées e t roussâtres q u an d l’in d iv id u est dans u n âge
moins a v anc é ; couv e rture s Inférieures de la queue blanchâtres ou
rous sâtres ; pennes de la qu eu e marquées en dessus d ’une large
bande b lan ch e , suivie e t bordée à la base des pennes p ar une bande
n o ir e , puis vers le bout une bande p lomb é e , e t terminée par une
bande n o ire ; on v o it en dessous deux bandes b lan ch â tre s , avec une
bande grise très-faiblement in d iq u é e , et une large bande no ire vers
le b o u t, q u i est cendré.
U n e autre femelle, et les mâles qui paraissent re v ê tus de leu r
seconde liv ré e , pl. i i 5 , ont la tête e t les joues enveloppées d ’une
espèce de calotte cendrée-b rune ou n o irâ t re ; u n large co llie r ro u x
en toure la n u q u e ; quelques sujets on t des plumes p lombée s, mêlées
avec les plumes rousses; le dos et les ailes d ’un b ru n -som b re , et
chaque plume plus ou moins encadrée par des bordures d ’un ro u x
v i f ; les pennes secondaires des ailes rayées de b ru n e t de n o ir , e t
bordées de ro u x ; les rémiges de m êm e , mais d ’un blanc-roussâtre
( i ) Ces indicalions des couleurs, telles q u ’on les voit sur le v iv a n t, m’ont été communique'es
par le prince de Neuw ied; nos planches ayant été faites sur l’ empa illé , les peintres n’ont pu
rendre des teintes qui disparaissent immédiatement après la mort.