:!S,
3iSi it F A U G O N M O I N E A Ü .
L ’espèce est indiquée dans les Catalogues méthodiques, comme
ongiiiaire du Bengale. On voit une figure passable dans Edwards, Gleanings
Tab. 108, et c’est le Falco cærulescens et Bengalensis de Linné
et de Brisson. Je ne dirai rien des ligures lithographiées publiées dans
la Galerie des oiseaux du Cabinet du Roi et dans Horsfield, Zoological
researches in Java , liv. 3 : on pourrait soupçonner mon jugement
de partialité.
L ’échancrure du bec, proportion gardée, est plus forte dans cette
espèce que dans les autres rapaces à mandibules dentées ; les formes
sont en diminutif celles de nos faucons et de nos hobereaux. Du blanc
pur ou bien du blanchâtre plus ou moins teint de roux clair, selon l’âge
des individus, couvre le front, le sourcil, l’espace entre la nuque et le
méat auditif, la poitrine et le milieu du venti'e, et l’abdomen; du noir-
bleiiâü-e et bronzé couvre toutes les parties supérieures, les flancs, les
cuisses, le lorum et mie partie de la région de l’oreille ; quatre raies
blanches plus ou moins distinctes forment des bandes sur le dessous
des pennes de la queue : à leur partie supérieure ou volt seulement
quatre rangées de taches disposées sur les barbes intérieures ; les pennes
des ailes sont aussi rayées intérieurement de bandes noires et blanches,
et quelques pennes secondaires ont des taches blanches qui sont occultes
lorsque l'aile n estpoint étendue. Le bec et les pieds sont bleuâti'es. Longueur,
six pouces ou trois ou quan-e lignes de plus.
Les sujets figurés viennent des Moluques.
Musées des Pays-Bas, de Paris et de M. Laugier de Chartrouse.
3t. ir
,iiii
I