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VAUTOUR IMPÉRIAL on CHINCOU.
formidable bec, beaucoup plus élevé et plus fort que celui de notre
Vautour arnan {V. cinereus) d’Europe; il est rapproché, pour la
forme, de celui àe VOricou, et diffère peu, par sa force, de celui de
Ha rdw. Illu s t. Ind ian. Z o o l ; puis, notez que le bec de celte espèce est beaucoup p lu s puissant
et bien p lu s gros que celu i d u Gr iffon, d u Ckasse-fiente et du B en g a lin ; enfin, qu’i l faut
d.slrau-e do la synonymie dc l’Ind ou l ’oiseau figuré pl. 32, de i ’atlas de M. Ruppel, et replacer
celte eitattou av ec le Chasse-fiente, dont j ’a i eu tort do la distraire.
Ajoute z, esp. S , que le V a u to u r chasse-fiente est plus commun dans le midi de l’Europe
que le V a u to u r g r iffon ; c e lu i- c i est plu s spécialement confiné , et est plus ab ondant dans l'es
parties orientales.
Intercaliez, esp. 8 bis, Vautodk . eh o a ii» {V ultu r bengalensis), de Gm el., Sy st. , , p a g. o4S ,
B en g a l V u ltu r e , L a th ,, Syn. ooL <, p a g. ip , tab. , , e t supp. p a g . 3, peut-être aussi la table
dans Ha rdw . I llu s t . In d ia n Z o o l; c a r i l pa ra ît incertain si cette ligu re doit être rapportée
au V a u tou r bengalin, qu i. sans n u l d ou te , doit former une espèce distincte ; bien que sc,
formes totales ressemblent, quo iqu’en diminu tif, à celles du Chasse-fiente, vu qu’i l est toujours
d’un tiers moins grand qu e ce d ern ier . Vo ic i la descriplioi, succincte que nous donnons de ce
Vautour, afin qu’on puisse le reconnaître e l q u ’il ne soit pas confondu av ec les espèces voisines.
T a ille d’une poule d’Inde; be c d r o i t , grêle et assez lo n g ; tarses très-longs, totalement nus,
seulement duvetés à l'a rd e u la tio n ; une ample fraise de plumes très-longues; les couvertures
des ailes et les plumes des parties in férieures très-lougues et acuminées.
C es t la moins grande des espèces connues; e lle ressemble, pour les formes el l’ensemble,
au Chasse-fiente. Quoique toujours d’un tie rs moins forte pa r la ta ille , e lle a ie bec aussi long,
mais beaucoup plus grêle. Les tarses sont plus longs; ils portent quatre pouces six lignes, et
sont à peu près totalement n u s , tandis que les tarses du Chasse-fiente de la plus grande taille
n ont que quatre pouces, et sont garnis de duvet ju sq u ’au tiers de leu r longueur.
L adulte a toute la téle et tout le cou glabres, d’une teinte noire bleuâtre ; le plumage des
parues supérieures b ru n - c la ir , av ec des bordures de couleur isa b e lle ; les parties inférieures
d’ un b lanc terne ; les cuisses, garnies d’un d uv e t blanc p u r , sont dépourvues de plumes. Longueur
totale deux pieds six et ju squ ’ à dix pouces. Le bec est noir, mais son arrête supérieure
est jaun e.
L e jeun e -âg e a le bec totalement n o ir ; la tête e t le cou couverts d’ on duvet ras, blaocliâtre ;
toutes les parties supérieures d’un brun noirâtre uniforme ; les plumes de la longaq fraise
Isabelle, au centre et bordées de brun; le dessous du corps brun, mais chaque plume marquée
.l’mic raie Isabelle le long de la ba gue tte ; les cuisses couvertes de plumes semblables â celles
du ventre,
Ces sujets font partie du Mu.sée des Pays-Bas.
VAUTOUR IMPÉRIAL ou CHINCOU.
cette espèce africaine. Notre Vautour impérial, que nous présumons
être l’adulte du Chincou de Le Vaillant, pl. 12, est encore remarquable
et facile à reconnaître, de tous les autres, par deux caractères
bien marqués : 1” un fort bourrelet ou duplicature de la peau
nue de la tête embrasse tout l’occiput, dont il garnit la crête, en
s étendant d’une oreille à l’autre ; 2° les tarses manquent de tout
vestige de plumes ou de duvet, dans plus des deux tiers de leur
partie inférieure. Ce sont précisément ces caractères qui, joints à la
force remarquable du bec, servent à reconnaître, du premier coup-
d’oeil, notre Vautour impérial de VJrrian d’Europe : les suivans
peuvent encore être énumérés; savoir ; que l’orifice de l’odorat est
arrondi dans VArrian, et fortement ovalaire chez VImpérial ; les
tarses de ce dernier sont longs de cinq pouces six lignes, ceux de
VArnan ne portent que quatre pouces six ou huit lignes; celui-ci
porte, de chaque côté de la base du cou, une ample touffe de plumes
longues, à barbes désunies, ornement dont il n’existe pas la moindre
trace chez V Impérial.
L ’individu adulte, mais encore visiblement dans une des périodes
de la mue, que nous figurons, pl. 426, est de la taille du Vautour
arna« d’Europe. Des poils noirs, raides, garnissent le menton,
l’espace entre l’oeil et le bec, et entourent l’orifice de fouie ; tout
le reste du cou, de même que le large bourrelet occipital, sont nus,
mais parsemés, à claire-voie, de petites houppes duvetées; tout
le long de la nuque existent quelques plumes brunes, longues,
effilées et contournées ; les plumes de la fraise sont courtes, arrondies,
brunes et blanchâtres entremêlées ; le manteau et le dos sont
blanchâtres, et ces parties sont variées de quelques plumes brunes;
les scapulaires, les ailes, la queue et la partie emplumée du devant
du cou sont d’un brun foncé. Toutes les parties inférieures du corps