Ariftote parle de la vive a ), & Pline de l’araignée de mer ¿). Salvien
a décrit deux elpèces de vives, & en donna les deffins c). Rondelet, qui
écrivoit en mème-tems, ne parle pourtant que de la vive d~). Gefner e~)
imita Salvien. Aldrovand les multiplia fans raifon en quatre j") ; &
Willughby g) y met auffi le liqui de Marcgraf. Mais à caufe de la iituation
des nageoires ventrales,; j’aime mieux, comme Pifon h'), le mettre dans
le genre des harengs. Ray, non content d’y mettre les trois efpèces de
Willughby, y rapporte auffi le draco des anciens comme une efpèce
particulière iy Artédi, qui n’admet qu’une efpèce &une variété i ) , les
range en un feul genre avec Yuranofcope /). Linné au contraire, n’a qu’une
elpèce de vive, & en fait, auffi bien que de Yuranofcope, deux genres
particuliers m). Enfuite Mr. Briinniche n) fuivit Artédi, & Mr. Pennant o)
Linné. Comme je ne polfède qu’un feul poiffon de cette elpèce, je
fufpendrai mon jugement, jufqu’à ce que j’aie l’occafion de connoître
les autres.
<z) H. A. lib. 8. cap. 13.
b) H. N. 9. — 48.
c ) Aquat. p. 71.
¿ ) Hift. des PoiiC P. I. p. 138*
e ) Aquat. p. 78.
f ) De Pifc. p. 91. <156.
g ) IchtL p. a89'
h") Ind. utriusq. p. 60.
i ) Synopi! Pifc. p. 91. n. 4. S-
k ) Syn. p. 71.
I ) Uranofcopus. L.
m) S. N. Gen 15a. 15g.
n ) Pifc. MaJT. p. ao.
o) B. Z. III. p. 171.