Gr’onav i) & Gunner i ) , regardent auffi le dernier & le colin comme
la même efpêce. Le premier fe contredit dans la defcription du lieu : une
fois il dit que la mâchoire inférieure eft avancée / ), & dans un autre
endroit, il dit que les mâchoires font égales m').
Linné n) des regarde avec Schoneveld comme trois efpèces différentes,
fans cependant les caraétérifer de manière à rendre la différence fenfible.
Pour fe conftituer juges dans cette diverfité d’opinions, il faudrait avoir
l’occaüon de voir & d’obferver ces trois poiffons en même tems. Pour
moi,’ :je fufpends mon jugement à l’égard de l’aigrefin verd, parce que je
n’ai vu que les deux dont je donne ici les deffins. Si l’on pouvoit faire
fond fur les, deffins de Mr. Afcanius o)^ il ferait aifé de les diftinguer
tous les trois ; car le colin a la ligne latérale droite, lé lieu a la ligne
latérale courbe,' & tous les deux ont la mâchoire inférieure plus longue
que l’aigrefin verd.
Quand WWugïïby p ) & Artédi q) demandent.,', fi Xaigrefin verd de
Schoneveld eft le même poiffon que ion pollack, on peut leur répondre
négativement, de même quà Pennant r}, lorfquil demande, fi lé fey des
Norvégiens & le grafick des Suédois font les mêmes que notre poiffon.
i ) Zooph. n. 317. . ’ ’ •
It) Lean. Lapland, p. 167. P i P- ^
/) MuÆn/57. ' '
m) ^oophi- Ç^is- r) B- ***•
n) S. N. p. 438- “ • 7- 9- *<*■
■