12. Je vous le renvoie, et je vous prie de le recevoir comme
mes entrailles.
iS.J’avoispensé de le retenir auprès de moi, afin qu’il me rendît
quelque service en votre place dans les chaînes que je porte pour
FEvangile ;
14. Mais je n’ai rien voulu faire sans votre consentement, désirant
que le bien que je vous propose n’ait rien de forcé, mais soit
entièrement volontaire.
15. Car peut-être qu’il a été séparé de vous pour un temps, afin
que vous le recouvriez pour jamais,
16. Non plus comme un simple esclave, mais comme celui qui
d’esclave est devenu l’un de nos frères bien-aimés, qui m’est très-
cher à moi en particulier, et qui vous le doit être encore beaucoup
plus, étant à vous et selon le monde et selon le Seigneur.
17. Si donc vous me considérez comme étroitement uni à vous,
recevez-le comme moi-même;
18. Que s’il vous a fait tort, ou s’il vous est redevable de quelque
chose, mettez cela sur mon compte.
19. C’est moi Paul qui vous écris de ma main ; c’est moi qui vous le
rendrai, pourne vous pas dire que vous vous devez vous-même à moi.
2 o. Oui, mon frère, que je reçoive de vous cette joie dans de
Seigneur. Donnez-moi, au nom du Seigneur, cette sensible
consolation.
z i. Je vous écris ceci, dans la confiance que votre soumission
me donne, sachant que vous en ferez encore plus que je ne dis.
22. Je vous prie aussi de me préparer un logement; car j’espère
que Dieu me redonnera à vous encore une fois, par le mérite de
vos prières.
23. Epaphras, qui est comme moi prisonnier pour Jésus-Christ,
vous salue,
24. Avec Marc, Aristarque, Démas et Luc, qui sont mes aides
et mes compagnons. *
2h. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre
esprit. Amen.
VIN DE l ’e T ÎT R E A PHIL ÉMON .
ÉPITRE