tranchante : Jetez votre faux tranchante, et coupez les grappes de
la vigne de la terre, parce que les raisins en sont mûrs.
19 L’Ange jeta donc sa faux en terre, et vendangea la vigne de
la terre, et en jeta les raisins dans la grande cuve de la colère de
Dieu. . j |
20. Et la cuve fut foulée hors de la ville, et le sang sortit de la
cuve en telle abondance, que les chevaux en avoient jusqu’aux
mords, dans l’étendue de mille six cens stades.
C H A P I T R E XV.
§. I. Cantique de Moïse et de l'Agneau chanté par les vainqueurs
de la bête.
i. J e vis dans le ciel un autre prodige grand et admirable : c’étoit
sept Anges qui avoient les sept dernières plaies , par lesquelles la
colère de Dieu est consommée.
2. Et je vis une mer comme de verre, mêlée de feu ; et eeux qui
étoient demeurés victorieux de labête, de son image, et du nombre
de son nom, étoient sur cette mer comme de verre, et avoient des
harpes de Dieu. . . 3 Ils chantoient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le
cantique de l’Agneau, en disant: Vos oeuvres sont grandes et admirables,
ô Seigneur Dieu tout-puissant ! vos voies sont justes et
véritables, ô Roi des siècles •
4 Qui ne vous craindra, ô Seigneur ! qui ne glorifiera votre
nom ? car vous seul êtes plein de bonté, et toutes les nations vien.
dront à vous et vous adoreront, parce que vous avez manifeste vos
jugemens.
§. IL Sept coupes d'or pleines de la colère de D ieu, données
à sept Anges.
5. Gomme je regardois ensuite, je vis que le temple du tabernacle
du témoignage s’ouvrit dans le cjej ;
D E S A I N T J E AN . 207
6. Et l e s S e p t Anges q u i p o r t o i e n t les s e p t p l a i e s , s o r t i r e n t du
temple, vêtus d’un lin propre et blanc, et ceints sur la poitrine
d’une ceinture d’or.
7. Alors l’un des quatre animaux donna aux sept Anges sept
coupes d’or, pleines delà colère de Dieu, qui vit dans les siècles
des siècles.
8. Et le temple fut tout rempli de fumée, à cause de la majesté
et de la grandeur de Dieu; et nul ne pouvoit entrer dans le temple,
jusqu’à ce que les sept plaies des sept Anges fussent consommées#
§. I. Les quatre premières coupes versées sur la terre , sur ta mer,
Sur les fleuves et sur le soleil.
î. J’ën t é iî 151s ensuite une voix forte qui venoit du temple, et
qui dit aux sept Anges : Allez, répandez sur la terre les sept coupes
de la colère de Dieu.
2. Le premier s’en alla, et répandit sa coupe sur la terre; et les
hommes qui avoient le caractère de la bête, et ceux qui adoroient
son image, furent frappés d’une plaie maligne et dangereuse.
3. Le second Ange répandit sa coupe sur la mer, et elle devint
comme le sang d’un mort, et tout ce qui avoit vie dans la mer,
mourut.
4. Le troisième Ange répandit sa coupe sur les fleuves et sur les
sources des eaux; et elles furent changées en sang.
5. Et j’entendis l’Ange établi sur les eaux, qui dit : Vous êtes
juste, Seigneur,vous qui êtes, et qui avez toujours été; vous ête9
saint en exerçant de tels jugemens ;
6. Parce qu’ils ont répandu le sang des saints et des prophètes,
vous leur avez aussi donné du sang à boire : c’est ce qu’ils méritent.
7. J’en entendis un autre du côté de l’autel, qui disoit: Oui,
Seigneur Dieu tout-puissant, vos jugemens sont véritables et
justes.