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 D E S  P E R R O Q U E T S .  
 L A  P E R R U C H E  O M N I C O L O R E .  
 PLANCHES XXVIII ET XXIX.  
 Taille  svelte  et  moyenne;  forme  élégante;  bec  petit;  queue  de la  longueur  
 du  corps;  joue  lilas  tendre;  tête,  devant  du  cou,  poitrine  et  couvertures  du  
 dessous  de  la  queue,  rouges.  
 CET  oiseau,  sans  contredit  l'un  des  plus  beaux  de la  riche  tribu  des  
 Perruches,  se  distingue  par  l'élégance  de  ses  formes  et  l'éclat  de sa  
 parure,  dont  l'ordonnance  des  couleurs  est si  agréable  et si  bien  
 entendue,  qu'il  semble  que la  nature se  soit  plu à  l'embellir  d'une  
 manière  toute  particulière.  Elle  réunit,  en  effet, à  elle  seule  tous  les  
 dons  qu'on  ne  retrouve  que  partagés,  non-seulement  entre les  autres  
 Perruches,  mais  même  entre  tous  les  oiseaux  en  général ;  car  elle  
 porte  sur  son  riche  vêtement  toutes  les  couleurs  primitives  dans  leur  
 pureté  et  dans  leurs  plus  belles  nuances.  Ce  n'est  donc  pas  sans  
 raison  que  nous  avons  cru  devoir la  nommer  Perruche omnicolore.  
 Le  rouge  pourpré  couvre  (si  on  en  excepte  une  large  tache  lilas  
 tendre,  qui  embrasse  le  bas  des  joues)  toute la  tête,  le  devant  du  
 cou  et  la  poitrine,  en  s'avançant  en  pointe  jusqu'au  milieu  du  corps.  
 Cette  même  couleur se  rencontrant  sur  toutes  les  couvertures  du  
 dessous  de  la  queue, y  forme  une  opposition  admirable avec la  tête.  
 Le  dessous  du  corps  est,  vers la  poitrine,  d'un  beau  jaune  de  jonquille, 
   qui  prend  une  nuance  plus  verdâtre, à mesure  qu'il  s'approche  
 des  parties  basses. Toute la  région  abdominale,  les plumes  des jambes,  
 les  couvertures  du  dessus  de la  queue  et  le  croupion,  sont  verts.  Les  
 plumes  du  derrière  du  cou,  celles  du  haut  du  dos,  les  scapulaires  
 et  les  deux  dernières  plumes  alaires  les  plus  rapprochées  du  dos,  
 sont  d'un  noir  velouté,  et  portent  toutes  une  bordure  d'un  jaune  
 d'or,  qui,  en  en  dessinant  les  contours,  les  détache  de la  manière la  
 plus  agréable  les  unes  des  autres.  Les  petites  couvertures  du  poignet  
 de  l'aile  sont  d'un  riche  violet:  celles  qui  avoisinent  les  scapulaires,  
 et  se  trouvent  cachées  par  elles,  en  portent  aussi les  couleurs; c'està 
 dire,  qu'elles  sont  noires  et à  bordures jaunes,  tandis  que les  autres  
 grandes  couvertures  du  devant  de  l'aile  sont  d'un  lilas  tendre.  Celles