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constante, qu'il étoii impossible d'obtenir par la simple enluminure
avec les couleurs à l'eau. ,
l,a Perruche à ailes variées a le dessus île la léïe, le derrière du
cou, le haut du dos, les «capillaires, toutes les moyennes el petites
couvertures des ailes, ainsi que le croupion , les couvertures supérieures
de la queue, e) celle-ci en dessus, d'un veri blaflart, un peu
plus gai cependant sur la queue el vers le croupion. Sur le front cl
vers les yeux, ce vert se mêle d'une légère teinte bleuâtre. I-'i gorge
est d'un veri pâle, tiranI au gris, el qui, sur le devant du cou, sur
lü poitrine, les flancs, le ventre, les phones des jambes , loute la
partie abdominale, el les couvertures du dessous de la queue, prend
un ion jaunâtre. Les cinq premières grandes pennes des ailes, ainsi
que h's plumes qui recouvrent leurs pieds, sont d'un bleu fendre et
à bordures verl jaunâtre '• mais cette Couleur bleue varie singulièrement
de teinte sous les différons aspects. Les treize pennes suivantes
SOnl blanches, el ont, sur leurs barbes extérieures, un liséré jaune, qui
s'élargtl par degré, ;'i mesure que la penne devient plus voisine du
dos, rie telle sorte qu'il occupe presque toute la largeur extérieure
des dernières pennes. Celles-ci ont aussi une coupe singulière, en ce
qu'elles sont taillées de biais vers le dos. Les trois dernières pliimes
de l'aile, qui louchent au dos, sont du verl des scapulaires. Les
plus grandes couverlures des ailes sont jaune - cil ron dans toutes
leurs parlies visibles seulement, car elles ont leurs racines blanches.
Le revers de la queue est d'un vert de mer' à reflet gris : tel esi aussi
le revers des premières el dernières pennes vertes des ailes, doni les
intermédiaires oni le leur d'un blanc jaunâtre. Les petites ci moyennes
couverlures du dessous des ailes sont d'un verl jaune, et les plus
grandes sonl verl d'eau clair. Le bec, les pieds el les ongles, sont
d'un brun jaunâtre. Quant aux yeux, nous ne saurions dire quelle
en esi la couleur, n'ayant jamais vu vivante cette espèce, qui est
très commune à Cayenne, d'où l'on fail de (réquens envois de ses
individus en Europe, pour les cabinets. Buffon dît que cet oiseau vit
en grandes troupes foc que font tous les Perroquets, en général);
qu'il fréquente les lieux découverts; qu'il vient même jusqu'au milieu
des endroits habités; qu'il aime beaucoup lés boulons des fruits de
l'arbre immortel, et qu'il apprend à parler. Il ajoute que la femelle
ne diffère du mâle qu'en ce qu'elle a les couleurs moins vives que
lui, ce qui est vrai. Nous avons de pins remarqué que ces femelles
ont aussi la queue plus courte d'un pouce que leurs mâles.