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 LE  PERROQUET  MASCARIN. 
 P L A N C H E   CXXXIX. 
 Grande  taille,  un  peu  inférieure  cependant  pour  la  grosseur  à  celle  des  
 Amazones ;  queue  légèrement  étagée  et  de  la  longueur  du  corps ;  masque  noir ;  
 dessus  de  la  tête  et  cou  gris  cendré,  violacé;  plumage  brun,  plus  foncé  sur  le  
 corps  qu’au-dessous ;  queue  blanche  à  sa  naissance  et  brune  partout  ailleurs;  
 b ec   rouge;  pieds  couleur  de  chair. 
 Le Mascarin;   B u f f .   pl.  enl.  n.° 35.  Le Perroquet Mascarin;  Bn is s .  tom.  IV,  p. 3i 5, n.° 5a. 
 A vant  de  passer  à  l’histoire  des  Kakatous  ou  Kakatoès,  comme  les  
 naturalistes  les  nomment  très - improprement,  nous  terminons  celle  
 des  Perroquets  par  l’espèce  du  Mascarin,  q u i,  par  sa  forme  et  la  
 longueur  de  sa  queue,  diffère  à  certains  égards  des  Perroquets  proprement  
 dits  pour  se  rapprocher  des  espèces  du  grand  et  du  petit  
 Vaza,  et  même  des  Kakatous.  En  effet,  il  ne  lui  manque  qu’une  
 huppe  pour  appartenir  à  la  famille  de  ces  derniers,  qui  tous  ont  la  
 queue  plus  longue  que  les  Perroquets.  Ainsi  cet  oiseau  paroît  bien  
 propre  à  remplir  le  petit  espace  qui  semble  séparer  la  famille  des  
 Perroquets  huppés  de  ceux  qui  ne  le  sont  pas. 
 Le  Mascarin  est  très - facile  à  reconnoître  à  son  masque  noir  q u i,  
 bordant  le  front,  embrasse  le  devant  des joues  tout  autour  du  bec  
 et  descend  sur  la  gorge,  du  bas  de  laquelle  il  s’étend  sur  les  côtés  
 en  forme  de  deux  cordons  qui  semblent  lui  servir  d’attache  :  le  reste  
 de  la  tête  et  le  cou  sont  d’un  gris  cendré  légèrement violacé ;  le  haut  
 du  dos,  le  manteau,  le  croupion,  les  ailes  et  toutes  les  couvertures,  
 sont  d’un  brun  tern e ,  grisonnant  à  certains  aspects ;  la  poitrine  et  
 tout  le  dessous  du  corps  sont  bruns,  mais  d’un  ton  plus  clair  que  le  
 dessus ;  les  pennes  latérales  de la queue sont blanches à leur naissance  
 et  brunes  dans  tout  le  reste  de  leur  longueur ;  celles  du milieu,  uniformément  
 du  même  brun.  Brisson,  qui  a  vu  un  individu  vivant  
 de  l’espèce,  dit  que  le  bec,  la  peau  nue  du  tour  des yeux,  celle  des  
 narines  et  l’iris,  en  sont  rouges,  et  les  pieds  couleur  de  chair.