Le petit Perroquet vert a tout le plumage supérieur, savoir, le
sommet de la tête, le derrière du cou, le manteau, le croupion, les
couvertures et les dernières pennes des ailes, ainsi que les recouvre-
mens du dessus de la queue et les deux pennes intermédiaires de
celles-ci, d’un vert gai nuancé de bleu. Les joues, la gorge, le devant
du cou, la poitrine, les flancs, le ventre, les couvertures du dessous
des ailes et celles du dessous de la queue, sont d’un vert pâle, tirant
au jaunâtre. Les premières grandes pennes des ailes sont d’un beau
bleu extérieurement, et noirâtres dans leur milieu et leur doublure.
Toutes les pennes de la queue autres que les deux intermédiaires, entièrement
vertes, sont du même vert que celles-ci dans leurs barbes
extérieures, et rouges dans leur partie intérieure depuis leur racine
jusqu’aux deux tiers de leur longueur; de sorte qu’en dessus la queue
est toute verte, et qu’en dessous elle est rouge en grande partie et
terminée par une bande verte. Le bec et les pieds sont gris, les yeux
brun - rougeâtre.
Ce petit Perroquet vert, que nous avons figuré de grandeur naturelle
sur nos planches, faisoit partie des collections de feu l’abbé
Aubiy à Paris : on l’y avoit étiqueté sous le nom de Perroquet vert
du Brésil. La scrupuleuse attention avec laquelle je l’ai comparé aux
différentes espèces de Perroquets, notamment à l’Aourou Couraou
et aux variétés d’âge et de sexe de ce dernier, avec lesquelles il eût
été facile de le confondre en ne s’en rapportant qu’à de premiers
aperçus, me donne la confiance qu’on ne balancera pas à regarder
comme espèce propre l’oiseau que je viens de faire connoitre.
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