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 D E S   P E R R O Q U E T S .   io 3 
 exactes  que  nous  publions  en  tête  de  nos  descriptions,  pour  apprécier  
 au  juste  ce  qu’il  y  a  de  commun  et  de  différent  entre  ces  deux  
 oiseaux,  dont  l’u n ,  ainsi  que  nous  lavons  déjà  d it,  se  trouve  à  
 Cayenne  et  l’autre  au  Brésil. 
 Il  y  a  au  Muséum  d’histoire  naturelle  à  Paris  un  très-bel  individu  
 de  la  race  du  Caïca  du  Brésil,  lequel  a  été  donné  par  feu  Bâillon,  
 qui  l’avoit  trouvé  avec  plusieurs  autres  oiseaux  rares  au  bord  de  la  
 mer,  parmi  les  débris  d’un  vaisseau  naufragé  sur  les  côtes  de  Normandie. 
   Ce  vaisseau  arrivoit  du  Brésil ;  ce  qui  a  fait  présumer  avec  
 quelque  raison  que  l’oiseau  appartenoit  à  ces  contrées  :  mais  ce  qui  
 le  confirme,  c’est  que  j ’ai  vu  à  Madrid  un  second  individu  de  la  
 même  variété,  qui  venoit  aussi  du Brésil,  tandis  que je  n’en  ai jamais  
 vu  aucun  dans  les  envois  faits  de  Cayenne.  Or  cet  oiseau  est  trop  
 beau  pour  pouvoir  supposer  qu e ,  s’il  se  trouvoit  dans  ce  dernier  
 pays,  les  collecteurs  d’oiseaux  ne  se  fussent  pas  encore  avisés  de  
 nous  l’expédier.