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 est  d’un  rouge  vermillon;  l’inférieure,  d’un  brun jaunâtre.  Les  pieds  
 sont  gris,  et  les  yeux  rougeâtres. 
 Les  principaux  traits  de  cette  description  ont  été  pris  sur  un  individu  
 de  l’espèce  que j ’ai vu  vivant  dans  la ménagerie  de  M.  Ameshof,  
 à Amsterdam : j ’en  ai vu plusieurs  autres  dans  différens cabinets, chez  
 MM.  Temminck,  Raye  de  Breukelervaert,  Boers  d’Asserswoude,  et  
 Holthuysen,  aussi  d’Amsterdam,  et  à  Paris,  chez MM.  Gigot  d’O rci,  
 Mauduit  et  l’abbé Aubry.  La  seule  différence que j ’aie remarquée dans  
 tous  ces  individus,  c’est  que  chez  quelques-uns  les  moustaches,  au  
 lieu  d’être  entièrement  noires,  étoient  parsemées  de  plumes  vertes :  
 j ’observerai  même  que,  comme  ces  individus  à  moustaches  entremêlées  
 de  plumes  vertes  et  de  plumes  noires  présentoient  quelques  
 caractères  d’oiseaux  encore jeunes, je   soupçonne beaucoup  que,  dans  
 le  premier  âge,  tous  ceux  de  l’espèce  ont  les  moustaches  entièrement  
 vertes. 
 Cette  espèce  ne  se  trouvant  pas  seulement  à Malac,  et  n’étant  pas  
 la  seule qu’on y trouve, puisqu’elle habite une grande partie des  Indes,  
 et  qu’on  trouve  à Malac  beaucoup  d’autres  Perruches, j ’ai  cru  devoir  
 supprimer  le  surnom  que  Buffon  lui  donne  dans  ses  planches  enluminées, 
   où  elle  est,  au  reste,  figurée  d’une  manière  reconnoissable,  
 quoiqu’on  lui  ait  fait  un  dos  bleu  qu’elle  n’a  pas.  Je  pense  donc  que  
 le nom de Perruche à nuque  et  à joues  rouges,  caractérisant  beaucoup  
 mieux que celui de Perruche de Malac  l’espèce  dont il  est ici question,  
 doit  aussi  lui  être  préféré.