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pennes d’un bleu noir et à bordures vertes. Le bec est rougeâtre,
et les pieds sont gris. Chez quelques individus de l’espèce le derrière
du cou, au lieu d’être marqué d’orangé comme chez celui qui
fait le sujet de cet article, est du vert du dos. Cette différence seroit-
elle dans les sexes ? C’est ce que nous ignorons, n’ayant jamais vu
de Caïca vivant, ni eu occasion d’en disséquer aucun. On voit au
Muséum d’histoire naturelle à Paris un individu de l’espèce qui a
le derrière du cou orangé, et qui est absolument semblable à un
autre que j ’ai vu chez M. Boers à Asserswoude, près Leyde en Hollande.
Mauduit, l’abbé Aubry, et Lerault, si connu des amateurs
pour ses préparations ornithologiques, avoient à Paris les deux variétés
: M. Gigot d’Orcy y avoit la seconde dans son beau cabinet. Tels
sont les individus que j ’ai vus de l’espèce du Perroquet Caïca.