M
II:
i6o HI S T O I R E
quelques mois de Livourne, il paroît certain
que le lézard des souches existe aussi dans
les bois de la Toscane, et qu'il ne diffère de
celui des environs de Paris que par sa taille
un peu plus grande , puisqu'il parvient jusqu'à
sept pouces six lignes de longueur totale,
et par la couleur de son ventre et de ses
flancs, qui est d'un vejxl plus vif, dépourvu
de points noirs. ( Extrait d'une lettre écrite
par Ruiz de Xelva, le i i Juillet 1801, de
Livourne. )
D E U X I È M E VARIÌÌTÌ:. Le lézard des
souches, ayant les taches ocellées de ses
Jlancs , effacées,
D E S ENVIRONS DE PARIS,
Ce lézard est verd en dessus, pointillé de
noir, avec une bande dorsale brune, marquée
de petites lignes blanches; le dessous du
corps est picoté de noir, avec huit rangées
longitudinales de plaques carrées, comme
au lézard des souches ordinaire ; sous chaque
cuisse postérieure il y a treize tubercules
calleux ou environ. (Latreille, tableau des
reptiles de France, au commencement de
son Histoire naturelle des salamandres; in-S",
pag. i5, var. e du lézard verd. )
T R O I S I È M E
D E S L E Z A R D S. 161
T R O I S I È M E VARIÉTÉ. Le lézard des
souches, ayant seize tubercules calleux
sous chaque cuisse.
D E S ENVIRONS DE PARIS.
Cette troisième variété est d'un verd
bleuâtre en dessus , avec des lignes blanches
longitudinales, et des taches noirâtres, dans
l'intervalle des lignes dorsales ; sous chaque
cuisse il y a seize tubercules calleux ou
environ. ( Latreille, ouvrage cité ci-dessus,
pag. 16 , var./: )
Les deux dernières variétés, que je viens
de citer, ont été regardées par Latreille
comme devant être placées dans une au ti e
série que le lézard des souches ordinaii e dont
il a fait sa variété c. 11 donne poui- caractères,
1" à cette variété c, huit l'angees longitudinales
de plaques sous le ventre, outre
les deux marginales plus coui tes ; celles du
milieu presque de la largeur des autres : et
à ses variétés e , / , six rangées longitudinales
de plaques sous le ventre, outre les
deux marginales plus courtes ; les deux du
milieu ordinairement plus étroites. Je dois
remarquer ici que j'ai observé, depuis ce
savant entomologiste, ces trois variétés, et
que j'ai reconnu à ton^ps la même quantité
Reptiles, TOME III. L
'f i ISil ''I
/H
w
11 I