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surpris de voir, dans plusieurs auteurs des
siècles précédens, des descriptions et des
figures d'hydres à sept tètes. Conrad Gesner,
dans son Histoire des animaux, pag. 499,
parle d'un hydre monstrueux et aquatique,
apporté de la Turquie à Venise en i53o,
et envoyé de là au roi de France. Cet hydre
avoit sept têtes, surmontée chacune d'une
espèce de couronne; son corps étoit muni
de deux pieds de devant. Aldrovande et
Jonston ont aussi donné la figure d'un hydrei
Seba (tom. I, pl. cii, fig. 1) a donné la
figure d'un hydre à sept têtes, qui a longtems
été à Hambourg, et qu'il a regardé j
d'après le témoignage de plusieurs personnes^
comme n'étant pas un produit de l'art, ce
qui a cependant été reconnu depuis d'une
manière évidente; et Linnaeus a même dit,
dans sen Systerna naturae, avoir vu à Hambourg
cet hydre factice. Ath. Kirclier, dans
son livre De animalibus subterranéis., p- 91 j
a représenté un dragon écailleux, ayant une
tête munie de deux oreilles de cheval, la
gueule armée de dents, une langue petite)
deux ailes membraneuses imitant des nageoires,
deux pattes, et une queue de lézard.
J. B. Van-Helmont , dans son grand ouvrage
sur l'alchimie, pag. 986, dit qu'il a
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vu à Bruxelles, en 1699, un homme vomir
un dragon qui avoit une tête de serpent et
une queue d'anguille, après avoir mangé
trois espèces d'herbes. Quelques anciens ont
prétendu que le dragon provient d'un serpent
qui en a avalé un autre. Tous ces details
sur les dragons fabuleux ne sont insérés
dans mon ouvrage que pour prévemr les
personnes trop confiantes qu'elles ne doivent
pas s'en rapporter au témoignage de certains
voyageurs, et pour prouver qu'il ne
faut citer comme exacts que certains faits
Inconnus véritables par les naturalistes dignes
de foi.
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