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partent des tiaits arqués un peu effacés, qui
se dirigent sur les flancs. Depuis l'angle
postérieur de chaque oeil, sur les flancs et
jusqu'à la base des cuisses, il y a une large
bande bi une , formée de traits réticulés,
et finement dentelée sur ses bords qui sont
blanchâtres ; cette bande a quelques petites
taches blanches, principalement au dessus
des bras.
La queue cendrée en dessus, blanchâtre
en dessous, est marquée sur ses côtés, dès
sa base, de petites taches blanches et noires.
Sous la gorge et le cou on voit de petites
écailles hexagones , plates, lisses, et qui
paroissent un peu imbriquées. Le collier est
composé de neuf petites plaques cannées et
disposées entre elles, de manière à former
un collier simplement tranchant et non crénelé;
au lieu que, dans la plupart des autres
lézards, sur - tout dans le verd, ce collier
est crénelé en dents de scie, et composé
d'écailles ou petites plaques cunéiformes.
Sous le ventre il y a seulement six rangées
longitudinales, formées chacune de vingtdeux
plaques cairées, lisses, et d'mi blanc
luisant, tirant à peine snr le verdâtre. Ces
plaques sont marquées d'un petit point noir
dans quelques individus, ou bien sans taches
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dans les autres. La même couleur se retrouve
aussi sous la gorge , le cou et les
membres.
Sous chaque cuisse il y a dix-sept tubercules
calleux ou grains rudes, et l'anus est
recouvert en devant par deux grandes écailles
demi-circulaires.
On voit à chaque pied cinq doigts déliés
et garnis d'ongles recourbés, à l'aide desquels
l'animal grimpe avec agilité sur les pierres
et les murailles.
On a beaucoup vanté la propriété des
lézards d'Europe pour soulager et guérir les
maladies de la peau, et celles qui proviennent
d'un sang corrompu ; mais ce remède n'est
plus employé maintenant que par les empyriques,
à cause du peu de succès qu'on en
a obtenu.
Les lézards, sur-tout le gris , ont le sens
de l'ouïe très - parfait ; et Razoumowsky,
dans sou Histoire naturelle du Jorat, a été
induit en erreur, lorsqu'il a cru reconnoitre
que les sauriens sont privés de ce sens : ou
doit même croire qu'il n'aura pas observé
avec assez d'exactitude. Voici comment il
s'exprime sur ce sujet : «Les orifices, placés
aux deux côtés du cou derrière la tête, chez
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