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a". Le Stellion d'Italie, décrit et figuré
sous ce nom par Kircher, dans son ouvrage
intitulé. Rerum naturalium historia, existentium
in musoeo Kirkeriano; Romas, 1773,
pag. 294, 48, est un lézard qui a été
pris dans un bois des Alpes, et qui paroît
tellement mal figuré qu'on peut douter de
son existence, sur-tout à cause d'une rangée
longitudinale de douze étoiles régulières,
blanches qu'il a sur les vertèbres dorsales.
Il faut plutôt regarder,: comme un synonyme
mal figuré d'un lézard verd (1), celui
qui est au n° 47.
(l) Non tarnen omittenda est alia tacerla major,
47j qu'^'n lacertam viridem dixit VFormius-, groeci
sylvalicum ophiomaciim appellant à superandis serpentibus,
singulari enim natitroe instinctu, serpentes
adoritur, et cum Ulis proeliatur cestivo tempore.
Viridis admodum ilia est, et simul eleganter variegata
intermistis maculis coeruleis. A rostri extremitate
ad caudam palmum excedit ; oris rictum habet dentibus
utrinque minimis et acutis prceditum. Duo
narium foramina in extrema et acuminata maxilloe
superioris parte sita, oculi proe corporis magnitudine
mediocres, pedes anteriores unoiarum daarum longitudine
, sijuamis viridibus, et ad flavum tendentibus
prcediti, digitis quinque acutis , et incurvis ungulis
dotati. Hinc dorsum sequiturpulcherrimè variegatum,
venter vero squamis tegitur flavescentihus , cujut
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3°. Le lézard oulla ouna des caraïbes, ou
gobe-mouche des colons, est un saurien
décrit par Linnseus sous les noms de lacertahullaris
et principalis. Je le nommerai
Vanolis roquet.
4". Le tiliguerta, découvert dans l'île de
Sardaigne par François Cetti, est encore ^
une espèce particulière de lézard proprement
dit, qui n'est pas assez exactement
connue, et qui paroît assez voisine du lézard
àes souches, lacerta stirpium.
Latreille, dans son tableau méthodique
des reptiles de la France, qui est placé au
commencement de son Histoire naturelle
des salamandres, donne pour caractères génériques
aux lézards proprement dits les
suivaiis, qui ne me paroissent pas tout à
fait assez clairs, sur-tout le premier.
« Pattes dont la longueur est proportionnelle
à celle du corps. Cinq doigts. Ecailles
du dessous du ventre plus grandes. Queue
longue ».
Par ces mots, longueur proportionnelle
ambitus est unciarum quinque. Crura posteriora prioribus
crasdora , majora , et longiora uncias superant
tres, digitis etiam quinque proedita sunt. iUam itah
vocant ragano anivial pulcherrimumvisu et innoxium.
Mus,K.ircher ^pag- 275.
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