RTI! m
i L'i li
ili;
I il
96 HISTOIRE
rentrant aussitôt qu'il a disparu , pour les
préserver du froid et de l'hunudité.
Chaque paire a son ménage particulier ,
chacune a sa retraite séparée où la ponte a
lieu, ainsi que l'éducation des petits ; et
lorsque ceux-ci sont assez grands pour pouvoir
se passer de leurs père et mère, ils se
répandent çà et là, et se creusent des trous
séparés, soit près du lieu qui les a vu naitr-e,
soit dans d'autres endroits commodes où
l'espèce n'est pas suffisamment xépandue.
Non seulement les lézards vivent par
paires durant plusieurs années, mais en
outre la femelle paroit avoir de la constance
, et le mâle de l'attachement mélé
d'un peu de jalousie; car ils defendent en
commun leur asyle contre l'invasion d'autres
lézards ; et si par hasard quelque individu
égaré ou poursuivi vient se réfugier
dans leur trou, ils l'obligent d'en sortir par
des menaces, ou bien ils ne lui accordent
un asyle que tant qu'il a quelque chose à
craindre au dehors.
Les lézards courent avec une extrême
agilité, et s'échappent aux poursuites de
leurs ennemis en faisant de nombreux détours
dans leur fuite : ils grimpent aussi sur
des murailles verticales, sur des pierres assez
lisses,
D E S LÉZARDS . 97
lisses, et s'y promènent presque avec la
même vitesse que s'ils étoient sur un terï
ain plat.
Nous avons déjà remarqué , dans cet
ouvrage, que les crocodiles, la dragone et
les tupinambis peuvent également vivre
. sur terre et sous l'eau, et qu'ils nagent avec
facilité, à l'aide de leur queue comprimée
sur les côtés. Les lézards, au contraire, ne
sont pas amphibies, et ne vont jamais dans
l'eau, parce qu'ils ne pourroient pas y
nager, leur queue étant simplement cylindrique,
et leurs pieds ayant des doigts alongés,
minces et non palmés.
Reptiles. TOME III. G
.t ^
S.
4.1
PS-:
J