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64 H I S T O I R E
pieds pouc.
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ligli.
Longueur de toute la queue . . 6
Sa circonférence à sa base 7
Longueur de la partie de la (^uCue qui
n'est pas carénée 4 6
Longueur des pieds antérieurs jusqu'au
bout des ongles . . , 6
Circonférence de leur base 4
Longueur des pieds de derrière. . . 7
Circonférence de leur base i . . . . 6
6
5
Seba a figuré ce beau saurien ( tom. II i
pl. cV, fig. 1 ), sous le nom de lézard téju^
guacu ocellé ou sàurus de CeiJan. Selon cet
auteur, les hollandais, à Ceilau, lè nomment
défenseur du rivage de la mer, et les français
lézard de mer. Il se nourrit de petits poissons
morts, soit de mer, soit de livière, qui
ont été jetés par les vagues sur le rivage.
Il faut sans doute rapporter à ce tupinambis
d'Afrique, celui que Sparrman a
décrit dans son voyage, sous le nom de lézard
du cap de Bonne-Espérance. Ce lézard est
le plus grand de tous ce tlx qu'on trouve
dans la colonie, car son corps est long de
deux pieds, et sa queue de trois; il est même
à croire qu'il devient encore plus grand. Son
corps est couvert de très-petites écailles; sa
couleur est noire et d'mi verd brunâtre en
dessus, blanchâtre en dessous, avec seize>ou
dix-hnit
^ DES TUPINAMBIS. 65
dix-huit bandes transversales noires et anomales,
savoir : huit baudes environ sur le
joug, et neuf autres sur les régions pectorales
et abdominales : la queue est comprimée,
carénée en dessus, marquée de
seize à dix-huit zones blanches, et d'un
même nombre de bandes noires, disposées
altei'nativement comme des anneaux jusqu'à
son extrémité qui est noire. Ses pieds ont
chacun cinq doigts séparés, et autant d'ongles
aigus alongés. Selon Sparrman, ce lézard a
quelque ressemblance avec celui que Seba
a figuré tom. I , pl. xci v , fig. i , sous le nom
de lézard de Ceilan, par les anneaux qtii
sont sur son corps; mais le lézard du Cap
eu a un plus grand nombre , et n'a pas
d'ailleurs les mêmes couleurs. Je dois ajouter
ici que Sparrman a remarqué que ce tupimmbis
du cap de Bonne-Espérance, qu'il
prit avec ses deux petits, est amphibie,
qu'il aime l'eau autant que la terre, et dq
plus, qu'il est extrêmement vivace : ce voyageur
l'attrapa par le cou, en sorte qu'il ne
put le mordre, et voyant que l'animal se
débattoit avec trop de violence, il lui fit
avec une grosse aiguille, plusieurs piquures
au coeur et dans le crâne ; mais le tupinambis
paroissoit toujours très-disposé à s'enfuir
Reptiles. Tome III. E