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serpens. Il ne gonfle sa gorge que lorsqu'il
est fortement ému par quelque vive passion;
mais quand il est tranquille et sans
émotion j sa gorge n'est nullement goitreuse.
On a jusqu'à présent regardé comme synonymes
de l'agame galéote, les sauriens
suivans figurés par Seba.
1". Le lézard de Mauritanie, varié comme
du marbre. ( Seba, tom. I , pl. l x x x v î ,
fig. 6.)
C'est un petit agame dont la longueur est
de sept pouces, en y comprenant la queue,
qui est réticulée, longue de trois pouces et
demi. Le dessus de sa tête est roux et lisse,
et tout le reste est couvert d'écaillés rhomboïdales
carénées, hérissées , marbrées en
travers de roux brun et de blanchâtre.
Cet animal est placé dans la collection du
museum' d'histoire naturelle de Paris; il est
voisin de l'agame ondulé et de l'hexagone.
J e l'ai nommé agame rude.
3°. Le lézard du Mexique, goitreux, nommé
iecoia;irt.(Seba, 1.1, pl. l x x x i x , fig. 1,2.)
On peut en quelque sorte regarder comme
synonymes ou plutôt comme une variété
de l'agame galéote, les deux lézards goitreux
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de Seba, et qu'il dit, peut-être à tort, habiter
au Mexique.
Le premier est d'un bleu clair, un peu
plus pâle sur le dos, avec des taches blanchâtres
sur les côtés de la tète, autour des
oreilles et sur le cou. Le bas du dos jusques
vers le milieu de la queue est varié de blanc.
La figure indique cinq bandes transversales
blanchâtres sur les côtés du corps, et d'autres
sur la moitié antérieure de la queue.
. Le second a les écailles de sa crête plus
longues près du cou; sa langue est épaisse
et comte ( comme aux vrais agames ) ; sa
couleur: est bleue claire, avec des bandes
blanches transversales et comme ondulées
sur'le corps,' les cuisses et la queue. Il se
cache dans les endroits pierreux où il se
met à l'abri de ses ennemis.
5°. a Lé lézard d'Arabie, de diverses couleurs,
nommé galeotes. (Seba, Tlies. 1.1,
'pl. xcm, 'fig. 1, pag. 145.)
b Le lézard de Ceilan, rubanné, muni d'une
crête pectinée et bleue, nommé kolot.es
et ashalabotes par. les grecs, ou ophiomachus
et pugnatrix coerulea par d'autres.
( Seba., Thes. tom. 1, pl. xoiii, fig.
pag. 146.)
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