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devant être séparés de l'arnéiva ordinaire,
et reportés dans ]a section des lézards verds,
parce qu'ils sont embellis par cette couleur,
et qu'ils ont en outre un collier écailleux
sous le cou.
Le lézard verd d'Edwards ressemble beaucoup
à l'arnéiva par la forme de sa tête et
de son corps.
Sa longueur totale est d'un pied environ
, et sa queue occupe un peu plus de
moitié de cette longueur.
La tête, les jambes, les flancs, ainsi que
le dessous du corps , sont d'un beau verd.
Tout le dessus du corps de l'animal jusques
sur la base de la queue est brunâtre, avec
un réseau un peu large, irrégulier, jaunâtre
et marqué d'un point jaune au milieu de
chaque maille de ce réseau.
Il y a sur chaque flanc deux rangées longitudinales
de taches ovales d'un beau bleu
clair, entom'ées par une teinte noirâtre.
La queue est d'un brun foncé verdâtre.
La tête est couverte de grandes plaques,
comme celle des autres lézards proprement
dits. La langue est noire et très - fourchue.
L'oeil est noir. Les pieds ont chacun cinq
doigts séparé« et onguiculés. Le dessous du
ventre est revêtu de plaques lisses, et sous
D E S LEZARDS. ' iSi
chaque cuisse on voit une rangée de grains
poreux.
George Edwards a vu à Londres ce lézard
vivant, qui y avoit été apporté de la
Jamaïque.
Petiver a représenté un second individu
qu'il a vu vivant à Londres, et qu'il a cru
exister à Gibraltar, parce que le vaisseau
sur lequel on l'avoit embarqué,s'étoit rendu
à Gibraltar avant d'arriver en Angleterre.
Ce lézard, selon Petiver, est magnifiquement
brodé d'un réseau brun , embelli de
taches jaunes, avec d'autres taches arro)>-
dies et bleues sur les flancs.
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