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déjà fait remarquer dans la description des
crocodiles, de la dragone, des basilics, des
iguanes, etc. Il en est de ce caractère comme
de tous les autres, dont chacun est presque
toujours exprimé avec plus ou moins de
force, dans plusieurs espèces différentes,
selon la juste remarque du professeur Lacépède
(i). Cette crête écailleuse et dentelée
a non seulement des foi mes différentes dans
chacun des saui iens qui en sont oi nés; non
seulement elle présente tantôt des rayons
alongés , tantôt des lames aiguës, larges,
lancéolées ou très-courtes mais encore elle
varie par la position qu'elle occupe sur le
dos ou la queue de ces animaux.
Cette crête s'élève en rayons dessus tout
le corps du basilic proprement dit, depuis
le sommet de la tête jusqu'à l'extrémité de
la queues elle orne de même la queue du
basilic porte-crête, et garnit ensuite son
dos en forme de dentelure j elle revêt non
seulement le corps, mais encore la partie
antérieure du goitre des iguanes; elle paroît
à peine sensible sous la gorge de l'agame
marbré, sur le dos et au dessus des flancs
( i ) Lacépëde, Histoire naturelle des qun.clr. ovip.
in. 12 , tom. I , p. 3i4 ; histoire du. sourcilleux.
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de l'agame umbre; elle défend dans l'agame
galéote la tête et la partie antérieure du
dos; elle Se trouve aussi sur cette partie
antérieure dans l'agame ordinaire qui existé
à Sminam ; elle rie s'étend enfin que sur
la queue de la dragone de la Guiane, et
des anolis bimaculé et charbonnier.
L'agame sourcilleux a beaucoup de rapports
avec celui que les naturalistes connoissent
sous le nom de tapaye {lacerta
orbicularis), sui-iout aved'agame occiputfourchu.
Van - Ernest a trouvé dans une
collection, eu Hollande, un saurien qu'il
a pris, avec raison, pour une variété de
l'agame sourcilleux, et qui a été découvert
dans les Indes orientales, dans une petite
îie voisine de Mindanao.
PREMIÈRE VARIÉTÉ. L'agame sourcilleux,
ayant le corps et la queue, ainsi que les
membres d'un brun roussâtre , avec des
taches transversales assez longues, larges,
et plus foncées.
Nota. C'est par erreur que j'ai soupçonné,
dans la description de l'iguane sourcilleux,
insérée dans l'Histoire naturelle des reptiles
par Latreille, tome I, page 270, que U
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