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rejeté par les naturalistes dans la foule des
animaux fabuleux, que l'ignorance ou la
superstition s'étoient plû à créer dans les
lems de la plus haute antiquité.
Dans ces siècles modernes, plusieurs auteurs
ont tâché de découvrir, dans l'Arabie
ou l'Egypte, un animal qui pût se rapporter
réellement au basiRc de l'Ecriture ;
mais leurs observations n'ont rien olfert de
satisfaisant pour la curiosité des naturalistes.
Prosper Alpin rapporte que plusieurs personnes
lui ont assuré avoir vu, près des lacs
contigus aux sources du Ni l , beaucoup de
basilics de la longueur de la main et de la
gi'osseur du doigt. Selon ces personnes, le
basilic a deux grandes écailles qui lui servent
d'ailes ; son front est surmonté d'une
crête, ce qui lui a fait donner le nom de
basilic ou petit roi, c'est-à-dire, serpent
royal ou couronné.
Seba, Thes. tom.I, pl. c, fig. Lacerta hadUscas.
Linn^îus, Syst. nat. Idew. Gmelin, Syst. r,at.
pa?. 1062 , n" 25. — BasiUscus americanus. Laarenli,
Synops. replil. n" yS. - BaMisc. Daubenton ,
Diclionn. erpét. Encydop. méthod. — Id^m. Lacepbae,
Histoire naturelle des quadrnp. ovip. in-12 ,
tom. I,pag.343 et suiv. - L'iguane basiho. Latr.
Hist. nat. des rcpt. tom. II, p- 258.
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