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M u .s c ic a p .i a i t ih x p i a ,
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couvertures dc.s ailes som terminées de blanc ; les pennes et celles de la queue
râtres el bordées eu dehors de verdâtre; k gorge est d’un gris bleu; la [toilrme blanclie
dans le milieu, et d’un jaune pâle sur les côtés ; les flancs sonl gris ; le bcc est brun on
dessus et d’une nuance plus claire en dessous ; les pieds sont noirâtres. Longueur
totale , cinq pouces trois lignes.
La l'omelle a le b ec, les pieds, la tête, le dessus du corps, les ailes el la queue
bruns ; ces dernières bordées dc blanchâtre en dcliors ; la gorge et toutes les parties
postérieures d’un gris cendré , plus clair sur le vcmrc.
De ma collection.
LE MOUCHEROLLE ALTILOQUE, Muscicapa altUoqua. Pl. 38.
M. dun briin olivâtre en dessus; blanc et tacheté de jaune en dessous; sourcils d’un blanc roussâtre.
Mâ le. Plumage plus terne ; sourcils très-peu appai'ens. Femelle.
Le G o b e-m o u ch e olive de la Jam a ïq u e , Burr.
L e s liabitans de k Jamaïque ont Imposé à cet oiseau le nom dc 'W-’ip-Tom-Kcllv
d’après son cri : 11 prononce ces trois mots avec force et les répète plusieurs fois d!
smtc avec précipitation et sur divers tons. Cette manière de les exprimer est sans doute
le molli qui a décidé Brown (i) à le mettre au nombre des oiseaux chanteurs Cc uatu
rahste le regarde comme un oiseau dc passage à la Jamaïque ; cependant il est sédcn
taire â Saim-Domingue. L’assertion de Brown ne proviendroit-elle pas de cc <iu’ou
vo.t très-rarement ce Moucherolle pendant l’été, parce qu’il s’éloigne â celle époque
des lieux habités et qu’il se cache dans les bois les plus fourrés? Au reste, je ne l’ai point
rencontré sons k zòne boréale. Buffon me paroît très-fondé â le séparer du Mouoberolle
olive avec lequel les méthodistes modernes l’ont confondu , puisqu’il en diffère par les
habitudes, k taille et le cri ; mais il me semble que cet auteur fait un double emploi eu
le décrivant une .seconde fois sous le nom dc Merle olive de Sainl-Dominiiue Y d u s
hispanlolensis, Linn. Gm. ^ ’
Celte espece se pkit sur les grands arbres, principalement sur ceux tiui ombragent
les rivières et les ruisseaux ; elle se tient sur les branches les plus toulfues, d’oü elle s’élance
après les mouches qui voltigent dans les environs ou qui cherchent un abri sous les
feuilles. Plus sociables que les autres Mouclierolles, ceux-ci vivent plusieurs dans un
petit arrondissement, et souvent on en voit trois ou quatre sur le même arbre
Un brun olivâtre est généralement répandu sur k tête , le cou , le dos et le'croupion
du mâle ; k même tenue borde le côté externe des couvcriures et des pennes alaires et
caudales; ces dernières sont d’un brun sombre en dessus et d’im gris ardoisé eu dessous-
une raie d’uu blanc roussâtre part de la mandibule supérieure, passe au-dessus dc l’oeil ’
et se termine sur l’occiput ; les plumes (pii recouvrent les oreilles sont d’une nuance plu!
claire que le dos ; le dessous du corps est blauc et tacheté irrégulièrement de iauiie
pale ; le bec et les pieds sont bruns. Longueur totale, cinq pouces un tiers.
La femelle diffère du màle en ce que k raie qui passe sur l’oeil est très-peu maruuéc
C l que ses couleurs sont plus leriies. ^
De la collection de M. Dufresne.
Hist. nat. o f Jam.