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fond blanc ; les pennes noirâtres en dedans el d’un brun jaunâtre en dehors ; les secondaires
bordées et terminées dc blanc ; les quatre pennes les plus extérieures de la queue
blanches à la pointe ; les autres pareilles aux ailes. Longueur totale, six pouces et demi.
N’ayant pas vu en nature ces deux dernières Colluries, je les ai rangées dans ce genre,
d’après Pennant et Latham. Peut-être appartiennent-elles au précédent ; car ces auteurs
ont confondu les Tyrans et les Pie-grièches sous la môme dénomination générique.
V I R E O N S.
Cara ctères . Bec d ro it, garui de quelques poils divergeus à ses angles , comprimé la téra lem en t, eulailîé sur les bords de
sa partie supérieure , et crochu à sa pointe ; mandibule inférieure rcirécie sur les côtés , vers le b o u t, u n peu recourbée
en haut à son extrémité , et arrondie en dessous ; narines rondes et situées près du front ; langue cartilagineuse e t terminée
par trois ou qualre filets courts et roides ; la seconde pcnue de l'aile la plus longue dc toutes ; trois doigts dev an t, u n derrière ,
n origine e t totalement l ’intermédiaire soudé avec l’externe à s séparé de l ’interne.
L E V I R É O N M U S I C I E N , rireo TflUSlCUS. Pl. 52.
V. d’un vert-olive foncé en dessus ; couvertures des ailes terminées de jaune clair ; gorge d’un gris
blanc; poitrine et ventre blancs dans le milieu et jaunes sur les cotés. Mâ le. Tète d’un gris vert;
côtés des parties inférieures et l’extrémité des couvertures des ailes d’un blanc jaunâtre. Femelle. D’un
vert-cendré sale en. dessus; blanc et très-légèrement nuancé de jaune en dessous. Jeune.
Muscicapa noveboracensis, Lîkn. Gm. Ilan g in g F ly c a tc b e r , L a tu .
L eEsS trois espèces que j’ai réunie«; sous cette nouvelle dénomination générique, ont
été placées mal k propos dans divers genres, puisqu’elles n’en ont point les caractères
principaux. Voyez la forme du bec, pl. i ” , n° 7. Je n’ai rencontré dans l’Amérique
septentrionale que trois oiseaux de ce nouveau genre ; mais il s’en trouve ailleurs qu’on
peut y classer.
I ,ps Viréons sont insectivores et baccivores ; mais ils ne mangent des baies que lorsqu’ils
sont privés d’inseetes. Ennemis du froid qui les prive dc leurs alimens préférés, ils n’ba-
bitent la zòne boréale que durant la belle saison , et ils passent l’iiiver dans des contrées
où ils trouvent la chaleur et la nourriture qui leur conviennent. Ils habitent les taillis
et les bosquets, et ils construisent leur nid dans les buissons ou sur des arbrisseaux.
Leur ponte est de quatre ou cinq oeufs : ils en font deux par an sous la zfine tempérée.
Le Viréon musicien a la voix sonore et fort étendue pour un si petit oiseau. Ses
phrases sont courtes; mais comme il les répète plusieurs fois de suite, sans interruption et
sur diveiN tons, son chant paroit très-agréable. Il habite les bosquets situés dans les lieux
arides, sur des monticules, et à proximité des terreins cultivés; il préfère néanm
o in s les taillis où serpente un petit ruisseau d’eau vive. Doué des attributs des aimables
Fauvettes, cet oiseau vif et gai cherche sa nourriture sur les arbres , en parcourt légèrement
toutes les branches et se repaît en chantant. De tous les volatiles de l’Amcrique
septentrionale , c’est celui qui déploie le plus long-temps les charmes de son gosier. Il se
fait entendre depuis le mois de mai jusqu’à la Un d’août. Il se tait quelquefois, tuais alors
il est occupé des soins qu’exigent ses petits. Les Viréons musiciens ne se joignent point à
d’autres espèces pour voyager, ils se tiennent par troupes dc huit à dix. Celte société ne se
dissout à leur retour qu’à l’époque où los femelles ont répondu aux tendres agaceries des
mâles ; alors chaque couple s’isole dans un petit arrondissement. Il construit son nid à