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C O L L U R I E S .
Caractères. Bec robuste, droit, convexe, <
vers le bout, et crochu à la pointe ; mandihi
première penne de l’aile élr
devant, im derrière ; l’iu
tné latéralement, très-écbancré sur chaque coté de sa partie supérieure,
;s ; langue lacérée à sou extrémité ;
s de toutes; qualre doigts, trois
Il séparé de rinterne.
LA C O L L U R IE B O R É A L E , L a n iu s Pl. 5o.
C. d’un gris de souris en dessus ; d’un gris nuancé de roux et finement rayé de noirâtre en dessous •
raie blanche sur les rétAs de la tète; plume.s des oreilles d’une teinte sombre ; ailes noires ; pennes
latérales de la queue plus ou moins blanches à leur extrémité. ’
Q uoique des Colluries ou Pie-grièches donnent la chasse aux petits oiseaux et aux
pctils quadrupèdes (0 , toutes se rapprochent beaucoup plus des entomopliages que des
carnivores , puisqu’elles se nourrisseiil principalement d’insectes et sur-tout de coléoptères.
Elles ne les avalent pas entiers, et vivans, comme font les Mouclierolles et les
Tyrans ; elles les tuent et les dépècent avant de les manger , et ainsi que ces derniers
elles ne touchent jamais aux fruits et aux grains. D’un naturel fier et courageux, h
plupart se battent avec avantage contre les Corneilles, les Cresserelles et les Épervlers
Celles qui prennent des oiseaux, les plument et les déchirent par lambeaux pour s’en
repaître. Do même que les Mésanges, qui ont avec elles quehiu’analogie dans l’instinct
et le naturel, elles ont un goût particulier pour la cervelle : aussi est-ce en ouvrant le
crâne des volatiles qu’elles commencent leur repas sanguinaire. Leur vol ne se soutient
pointa la même hauteur , il se fait de bas en haut et de haut en bas. On les voit souvent
pcrclices à la cime d’un arbre uu à i’eitir<imité des bivinclips Le pl„e l,..,„,ps dwe hiiis.sons •
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mangent. Les Colluries font leur nid sur les arbres ou dans les grands buissons et
préfèrent ceux qui sont très-épineux. Leur ponte est de cinq à six oeufs. Les petits’du
plus grand nombre naissent sans duvet ; les père et mère ont beaucoup d’attachement
pour eux, les soignent long-temps après qu’ils ont quitté leur berceau, vivent et chassent
avec eux jusqu’au printemps.
La Collurie boréale a des rapports avec la Pie-grièclie grise , Lanius excuhitor, Linn.
Gii. ; néanmoins elle en diffère assez par sa laille, par son plumage plus terne, par la teinte
roussâtre des couvertures des ailes et des parlies inférieures, et enfin par les raies transversales
du dessous du corps, pour ne pas les confondre. Son vélenieiu est beaucoup plus ana-
logueà ccluidela grande Pie-grièche, Lanius major, var. Linn. Gai., (pil, comme elle
vit dans les régions les plus septentrionales. On rencontre la première non-seulement dan!
le nord de f Amérique, mais encore dans la partie de l’Asie séparée du nouveau Continent
par le détroit dc Bering. Quoiqu’elle se plaise pendant l’Iiiver sous les climats les
P^lus froids, elle les tpilte â l’automne. Elle sc montre pendant fhiver au contre des
Etals-Lnis, et elle eu part au mois de mars pour se rendre dans son pays nalal. Le
(I) Parmi le g„„d „„„bro <Ie Ple-grticim. dicrlle. d.ms lo. Ormiliologlc., le. doui preo.iiro, Coltorie, de ce. onvrege le.
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