L E M O U C H E R O L L E D O R É , Muscicapa miicilla. Linn. Gm. Pi. 35.
M. noir en dessus et sur la gorge; d’un blanc pur en dessous; laclic d’un jaune doré sur les premières
pennes des ailes, sur les latérales de la queue et sur les côtés de la poitrine. M â le. Tête
grise ; mautcau verdâtre ; dessous du corps d’un blanc sale. Fem dlc .
Le p e tit N o ir -a u ro r e , Bepr. Black-beaded W a rb le r, Lath.
C E bel oiseau habite pendant l’hiver les grandes îles Antilles et passe la belle saison
sous la zòne boréale ; il se rapproche des Fauvettes par sa pétulance et son agilité : comme
elles, il se plaît sur les arbrisseaux, fréquente les buissons, et s’élève rarement à la cime
des grand.s arbres. Il cherclie sa nouiriiiire sur les herbes et niènte quelquefois à terre:
les mouches, les larves, les chenilles non velues sont ses alimens préférés. Il tient aux
Moucherolles jiar son air triste, son agitation inquiète, son naturel solitaire, par la
forme de son bcc, qui cependant est plus effilé et moins large que celui de ses congénères.
C'est peut-être le motif qui a décidé Linnæus à en faire, dans sa dixième édition , une
Fauvette, ainsi que Pennant et Latham ; mais Gmelin l’a classé dans le genre qui lui
est propre. Buffon a fait un double emploi en rapprochant de notre Rossignol
de muraille, Motacilla j?hoenicurus, Linn. Gji. le Small American Red-start de
Catesby, lequel est le même oiseau que le Moucherolle doré, et en citant ce même
Red-slart dans la Synonimie de son petit Noir-aurore. Catesby a fait figurer cet oiseau
avec une laille trop forte, un bcc très-mal caractérise , et des couleurs trop chargées
el peu distinctes.
Cette espèce que j’ai trouvée à Saint-Domingue et au centre des États-Unis, n’a point
de ramage ; elle se tient dans les bosquets, les taillis et les vergers isolés des habitations.
Le màle a la tête, le cou, le dos, la gorge, les ailes et la queue d’un beau noir changeant
en bleu ; une tache d’un jaune doré sur les pennes primaires, sur celles de la queue, à
l’exception des quatre intermédiaires, et sur chaque côté de la poitrine ; le ventre et
les parties postérieures sont d’un blanc pur ; les pieds noirs. Longueur totale, quatre
pouces cinq lignes.
La femelle , pl. 3 6 , présente aussi des taches jaunes sur les mômes parties que le
màle, mais elles sont plus ternes. Elle a la tôic grise; le.s joues d’une nuance plus
claire ; les parties supérieures d’un brun verdâtre ; les inlcrieures d’un blanc sale ; les
pennes des ailes brunes et celles de la queue noirâtres.
Cette espèce et la précédente sonl dc celles qui ont la première penne de l’aile presque
aussi longue que la deuxième.
LE MOUCHEROLLE A HUPPE BLANCHE, Muscicapa albioapilla. Pl. 07.
M. d’un gris verdâtre en dessus ; plumes de la tête longues et en grande partie blanches ; ailes et
queue noirâtres; poitrine blanche dans le milieu et jaune sur les côtés; flancs gris; gorge d’un gris
bleu. M â k . Brun en dessus ; gris en dessous. Femelle.
J E soupçonne que ce Moucherolle habite non-seulement Saint-Domingue , oü je l’ai
trouvé, mais encore les autres îles Antilles et parliculièremciii la Martinique ; car
le Gobc-mouche huppé de Brisson, Muscicapa martinica, L i n n . Gm. a de grands
rapports avec la femelle dc cette espèce.
Le màle a les plumes de la tôle blanches , et d’un gris verdâtre à leur extrémité ; ces
plumes sont assez longues pour que l’oiseau paroisse huppé lorsqu’il les redresse ; le même
gris couvre le reste de la tète, le dessus du cou et le manteau ; les petites et les moyennes
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