I psl’> ' Siili
'-<■ ' f ^ y 7 7 7 / Yy - Z y p p jA / ( / / / , /,/r . tv™.,.™ „ „ „ . i , . , p ) 7 . Z ( ) .
' y,.m//Z m,/> . ‘Z.'rr./,,.-/ ,'-,„y '
L E T Y R A N A H U P P E R O U S S E , T ym n n u s canadensis. Pl. 49-
T. roux sur la huppe et le dessus du corps; cotés de la tète d’un hlanc sale, varié de noir; poitrine
cendrée ; ventre d’une teinte plus claire ; ailes et queue noires et tachetées de hlanc. Mâle. Point
de huppe ; tête d’un roux sale ; dessus du corps brun ; dessous d’un cendré terne. Femelle.
La Pie-grièche huppee du Canada, Burr. Lanius Canadensis, L ikk. Gm. Crested Shrike, L.atii.
J E n’ai point rencontré cette espèce dans les États-Unis ; cependant il paroît qu’elle
habite le Canada, puisque Brisson, qui le premier Ta décrite, assure l’avoir reçue de
celte contrée. On la trouve plus communément à Caienne , d’où a été apporté l’oiseau
que j’ai fait figurer.
L’aigrette rousse qui décore la tète du mâle, est composée dc longues plumes effilées,
qui se balancent sur la nuque; le dessus du cou cl du dos est dc la môme teinte, mais
nuancée de brun ; les joues sont d’un blanc sale, tacheté de noir ; le devant du cou et
les flancs roux; la gorge est variée de noir et de roussâtre; la poitrine d’un cendré clair
qui se dégrade sur les parties postérieures, et qui disparoit totalement sur les couvertures
du dessous de la queue ; les plumes (¡ui recouvrent les ailes en dessus et les pennes
secondaires sonl noirâtres et bordées dc blanc ; les primaires el les pennes caudales
noires : les dernières frangées de blanc à l’extérieur et à l’exirémiié ; le bec est noir et
garni de soies à sa base ; la queue arrondie à sa pointe, ainsi que celle du précédent ; les
pieds sont noirâtres. Longueur totale, six pouces. L ’individu figuré dans les planches
enl. de Bulfon, n° 479 î représenté avec un bec, une huppe, un corps et des dimensions
tellement exagérées, qu’il est très-difficile de le reconnoître quand on le compare
à l’oiseau en nature.
La femelle n’est point huppée ; elle a le dessus dc la lête d’un roux sale; le dessus du
corps, des ailes et de la queue brun ; les pennes et les couvertures alaires et caudales,
bordée«; d e rou x er» tlehoro ot tacliotccs d c b la u c à lottr e.xtrcmitc ; la d e r iiic r e coulcui*
règne sur les barbes extérieures des plumes scapulaircs et des pennes secondaires • la
gorge et toutes les parties postérieures sont d’un cendré sale, un peu plus foncé sur
les flancs.
Quoique j’aie placé cette espèce et la précédente avec les Tyrans, elles en diflcrent
néanmoins par leur bec presqu’aussi épais que large , par leurs ailes moins longues, et
en ce qu’elles ont la première penne courte et la troisième la plus longue de toutes. Ces
deux derniers caractères les rapprochent dc la Pie-grièche , mais elles n’ont pas le bec
toui-â-fait conformé de môme que celle-ci; elles en diffèrent encore par leurs ailes
arrondies â l’exlréralté , par leur manière dc voler , par leur instinct et leur genre de
vie. En effet, ces oiseaux ont le vol court et difficile : ils ne s’élèvent jamais à la cîme
des arbres ; ils se tiennent dans les buissons et les broussailles, au pied desquels ils
cherchent ordinairement leur nourriture. Les différences que je viens d’indiquer me
paroissent assez tranchées pour signaler une petite famille voisine des Tyrans et des
Pie-grièches , dans laquelle on pourroit ranger plusieurs autres oiseaux de rAmcrique,
et spécialement la Pie-grièclie rayée, Lanius doliatus, L in n . G m.
De ma collection.