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Go H IS T O IR E N A TU R E L L E DES O ISE AU X
reflets ; le front, la gorge et le devant du cou d’un brun roussâtre ; les parties postérieures
d’un blanc sale; les ailes comme le màle, ainsi que les pennes caudales dont le bord
externe est d’un gris blanc. Les jeunes lui ressemblent.
Dc ma collection.
L’H I R O N D E L L E R O U S S E , H im n d o R u fa . Pl. 3o.
II. noire en dessus, rousse en dessous ; front brun ; collier noir au bas du cou ; pennes de la
queue tachetées dc blanc à l’intérieur, vers la pointe. Mâh. Front blanchâtre; plumage terne.
Femelle.
L a t h a m ( i ) et Pennant ont rapporté cet oiseau à notre Hirondelle de cheminée, qui,
comme je l’ai déjà dit, se irouve aussi dans l’Amérique septentrionale, en désignant la
leinle rousse comme la seule différence <{ui sépare la race améi'icaine dc celle d’Europe ;
mais ces deux oiseaux en présentent d’autres, lesquelles ne laisseni aucun doute qu’ils
constituent deux espèces distinctes ; en effet, l'Hirondelle rousse ne s’allie point avec
rature, quoiqu’elle habile les mêmes contrées sous la zòne boréale; elle est beaucoup
moins nonibveu.se, plus petite , et elle a les deux pennes latérales de. l.a queue moins
longues (2) ; enfin, je me suis procuré plusieurs fois des individus mâles et femelles
de chaque espèce. Ces deux Hirondelles diffèrent, encore dans la manière de poser
et dc construire leur nid; rFTirondelle ron.sse le suspend aux poutres ou au toit
d’mic maison , le compose de mousse, d’herbes sèches et de petites branches mortes,
liées ensemble avec une sorte de gomme , et en garnit riiiiérieur de plumes ; ce
n id , dont l’eiUrée est près du fond et sur le côté, a quelquefois plus d’un pied de longueur.
L’autre bâtit son nid dans un tuyau de cheminée, en maçonne l’extérieur avec
de la terre gâchée, de la paille et du ci'in, lui donne une forme demi - cylindrique ou
d’un quart de cylindre, selon la place où il est attaché : son entrée est en dessus. Du reste
ces oiseaux ont le même genre dc vie, se plaisent dans les mêmes lieux, partent et arrivent
dans les mômes saisons. Je les ai observés plusieurs fois aux époques où ils quiitcni l'Etat de
Ncw-York pour se rendre à leur quartier d’hiver, et j’ai remarqué que les jcunes-
n'alLcndoicni point, comme chez nos Hirondelles de fenêtre, la fin de lotîtes les couvées
pour sc metire en route. Ils s’avancent vers le sud un mois ou six semaines après
qu’ils ont pu se passer des soins du père et de la mère, et ne reparoissent point au
centre des Etats-Unis avant le priniemps suivant ; les individus qui nichent plus au
nord en foni autant. Il résulte de cette manière de voyager, qu’il y a à New-York, ainsi
que dans les États voisins , un passage continuel de ces jeunes oiseaux , depuis la fin de
juillet jusqu’en octobre, mois dans lequel disparois-sent les couvées tardives, les vieux et
toutes les Hirondelles de la zônc boréale.
Le mâle de cette espèce a six pouces de longueur totale ; le bec noir ; les pieds el le
front bruns; une tache noirâtre entre le bec et fceil ; le des.sus de la tête, du cou et du
corps , les couvertures supérieures des ailes et de la queue noirs et à reflets bleus ; les
pennes alaires et caudales de la même couleur, mais sans reflets ; la gorge et le devant
du cou d’une teinte rousse, coupée au Jiaut de la poitrine par un demi-collier noir ; les
(1) Suppl. lo the general Sjnop. Cet Oruiüjologiste a encore rapporté cet oiseau à l'Hirondelle à ventre roux de Cayenne.
General Synopsis.
(3) Ces deux Hirondelles p o rtent à New-York le même nom (Barn-Sw-allow). Celle de cheminée a uu peu plus de sept
pouces de longueur totale ; le bec noir ; le front et la gorge d’un rouge liraui à la couleur marron ; uu demi-collier noir sur
le devant du cou ; le dessus dc la tele et le manteau , les ¡ules et la tjueue d ’un uoir cliaugeaut en bleu et en pourpre ; la poitrine
e t les partie.s postérieures blanches ; les pennes de la queue , excepté les deux du milieu , marquées d ’une tache de cette coule
u r sur le côté in te rn e , vers le bo u t : les deux pennes les plus extérieures de la queue dépassent les plus proches de deux
pouces au moins. Celte description est faite d’après plusieurs individus que je me suis procurés à Ketv-York.
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