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L’A IG L E A D X J O Ü E S N O I R E S , A q u ila Americana.
A. noir ; cou ot poilrino d’un cendre sombre ; bande noire sur les joues ; tarses laineux.
Falco uAmericanus, Likm. Gm. Black-Clieeked e ag le , L a tu .
■ C om m e on Irouve l’Aigle hvmx , Falco f uhm , et l’Aigle noir, Falco melanaëtos,
aussi commimément dans l’Améric|ue du nord qu’en Europe , et que l’Aigle aux joues
noires a de grands rapports avec eux, ne se pourroit-il pas qu’il fût de la môme espèce?
C’est de ma part une conjecture appuyée sur l’examen d’un individu que j’ai rapporté
des Etats-Unis. Cet Aigle participe des trois autres ; car il a des plumes noirâtres,
et des plumes brunes et grises; celles do la première couleur soin naissantes, ce
qui semble indiquer le commencement do la mue ; il a les joues noires ; cette
teiiuc est d’aulaiil plus trancliaiile que la lêto est d’tiii brun cendré sur toutes les autres
parties. Si l’Aigle aux joues noires n’est pas un individu en mue de l’espèce de l’Aigle
brun ou de l’Aigle noir, dans un âge plus ou moins avancé, il est aussi rare en Amérupie
que le précédent; mais je crois qu’il est en double emploi et qu’il ne l'orme point une
espèce séparée. Au reste , cet oiseau a , selon les auteurs qui l’ont décrit sur une gravure
de Robert, une bande noire à travers les joues ; la tête , le cou , la poitrine d’un
cendré obscur ; le milieu du ventre noirâtre ; le dos, les ailes et la queue noires ; les
tarses recouverts de plumes jusqu’aux doigts ; le bcc blanc ; la cire cl les doigts jaunes;
la taille de l’Aigle brun. On le Irouve dans le nord de l'Amérique. ’
Je n’ai point rencontré de vrais Faucons dans l’xVmérique septentrionale', c’est-à-dire
des carnivores indigènes au pays qui aient, comme notre'Faucon , Falco commuais,
L inn. G m. , le bec deiué vers le bout de sa partie supérieure ; la première penne do
l’aile longue et terminée en forme do trancliaiil; la deuxième , la plus longue de lomes
caractères qui le distinguent très-bien de la Buse, avec laquelle on l’a confondu sou!
le même nom de Falco. Si l’on consulte les Iiabitudes , l’instinct et les moeurs de ce
Faucon, on voit qu’il présente encore des différences plus essentielles.
B U S E S .
CARACTkRES : Bec couveri à sa Lase d’une niembraue céHfomie , courbé dès sou origine , dilaié sur les bords de sa panie
supérieure e t crochu à sa p o in te ; mandibule inférieure droite cl tronquée à sou extrémité; première penne de l’aile
courte i qualnemo et cinquième les plus longues de toutes ; tarses gros e t courts ; quatre doigts , trois d e v a n t, un dei’rière
antérieurs unis à leur hase par une petite membrane. ’ ’
L A B U S E B R U N E , Buteo fu scu s. pj. 5.
B. brune sur la tòte et le mautcau ; noirâtre sur le dessus du cou ; couvertures des ailes et pennes secondaires
varices de blanc sombre, de brun et de roussâtre; partie sinfcrieures d’un gris sale, taclicté
de brun ; couvertures supcrieures de la queue d’un blanc terne et rayées de noir 3 pennes couleur de
rouille pâle et rayées de brun au travers.
L E s Buses de l’Amérique seplenlrionalo oui le même genre de vie el le même instinct
([UC celles d’Europe. Elles frc([uentcnt de préférence les lieux habités et niellent sur les
arbres à une moyenne hauteur. Elles prcfèreul les plaines aux montagnes et sur-tout les
terres giboyeuses. Ces rapaces, d’une stupidité féroce, se laissent approcher de très-
près. Us se nourrissent de petits quadrupèdes, d’oiseaux cl de reptiles. Ainsi que les
épervicrs et les ercssercllcs, la plupart des Buses accompagnent les oiseaux voyageurs