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XAnra quitte la Pensylvanie et toutes les contrées seplcnlrlonales pendant Vliiver ; l’un
et l’autre se plaisent de préférence dans Ics régions méridionales, sur-tout celles où.
abondent les alligators, qui, sans ces oiseaux, deviendroieni si nombreux, (juils fcroicnt
déserter le pays. A i’époque où la femelle de ces reptiles dépose scs ceais eu terre,
les Vautours se tiennent sur les arbres voisins, la suivent de l’oeil, et rcmarcjuent
l’endroit où elle cache ses oeufs, quelle croit mettre à l'abri de tout danger en les
renfermant dans le sable : aussi-tôt qu’elle est retournée à l’eau , ils descciidcni de leur
observatoire, et, à l’aide de leur bec et de leurs grifi'es , ils les déterrent et les
dévorent.
La longueur de XUrubu,^vise du bout du bec à l’extrémité de la queue, est de vingt-
deux pouces, et sa grosseur, à-peu-près celle du dindon femelle. Jl en est de plus ou
moins longs, de plus ou moins gros, ce qui paroil caractériser les sexes cl les âges. I
bec esi blanc sur sa partie découverte ; les narines le [tcrcciii de part en jiart, et sont
placées en avant, à une grande dislance des yeux, dans la peau bleuâtre qui recouvre plus
de la moitié des mandibules; l’iris est d’un rouge clair; la paupière d’un jaune de
safran ; un rouge sanguin colore la peau de la tôle cl du cou, huptclle est couverte
de petits mamelons, et parsemée de quelques poils ; uu beau noir à reflets bleus et
verdâtres règne sur tout le plumage ; il faut cependant eu excepter le dessous des pennes
primaires, qui est d’un blanc jaunâtre ; les pieds et les ongles sont noirs dans des individus,
cl couleur de chair dans d’autres.
Ces Vautours , rares au nord des Carolines , communs dans les Florides, et dont le
plus grand nombre a pour patrie la Zônc torride, nicliciii dans les rochers. Leur
ponte est de deux oeufs d’un blanc fuligineux. Les petits naissent cotn'cris d'un duvet
blanc, lequel disparoil à mesure qu’ils se couvrent des jilumcs brunes, qui caractérisent
les jeunes Urubus.
Le Vautour Jota de Molina est un individu de celle espèce , dont le plumage n’est
pas encore parvenu à sa perfection.
L E V A U T O U R A U R A , V u l tu r aura. Pl. o. U<t.
p arue du cou dénués de pluaiû.s - d’une peau lisse ; Lee blanc ; queue étagée. Vieux:
V. noû- à reflets ;
Noir et bi'uu eu desi«s ;
■ • --ICC e a dessous ei sur la collerette. Adulte. Brun sur les parties supérieures
e t inférieures ¡ marqué de blauc à l’estérieur des couvertures t des pennes secondaires des ailes. Jeune.
L es différences que j’ai indiquées dans la dcscri]nioii précédente, ne sont pas les seules
qui distinguent l’Aura de l’Urubu ; scs moeurs , son genre de vie cl ses allures en présentent
d’aussi tranchantes. 11 est moins glouton et moins âpre à la charogne. Il joint à
cette nourriture les insectes, les petits reptiles, cl ne cliasse jamais les oiseaux et les
autres animaux. D’un naturel ])lus sauvage et moins social, il luit la compagnie de ses
pai'cils, vit seul ou par paire. Son vol est lent et si embarrassé, (ju’il semble toujours
chercher un point de repos; cependant on le voit rarement pendant le jour ailleurs
(juc dans les airs.
Cette espèce niche à terre sur les montagnes couvertes de broussailles. Sa ponte est
composée de deux oeufs blancs cl marqués de rougeâtre. Scs petits , comme ceux de
l’urubu , naissent avec un duvet épais et blanc , au(|ueî succèdent dcsplumesbrunessur
toutes les parties supérieures, sur les ailes et sur la queue , et d’une nuance plus foncée
sur les parties inférieures; les couvertures et les pennes secondaires de.s ailes sont
bordées de blanc en dehors ; leur vôlcraciil, après leur ]U’cmière mue, est noir cl brun.
J jOs adultes ont le bcc couvert d’une membrane rouge jusqu’au-delà des narines et
blanc dans le reste de sa longueur ; la tôle et le cou dénués de plumes; la peau, qui les
couvre, est rouge, seulement ridée sur le derrière du cou et semée de poils ras , noirs
et plus nombreux sur la nuque; les rides elle tour desyeux sont jaunes, ainsi qu’une raie
T om e i. n
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