
L A M I U M a m p 1 c x i c a u 1 e.
L am ie r embrassant•
Nom Allemand• Stengelumfassender Bienensaug.
Anglais« Henbit Archange!. Great Henbit.
I l fleurit depuis le mois de Mars jusqu'en Juin* O
D i d y n a m i e , G y m n o s p e rm i e .
Ort. Nat. de L i n n é XL1I Verticillées• Labiées , D e c a n d o l l e .
' C a r a et . G é n é r i q u e s . Calice à 5 dents aigues , nu , ouvert au sommet. Corolle plus longue,
à gorge renflée ; le limbe à deux lèvres , dont la supérieure est concave et en tière, l ’inférieure
à 3 lobes, dont les deux latéraux sont trè s-petits, renversés, celui du milieu plus gran d ,
échancré» Anthères hérissées de poils en dehors.
C a r a c t . S p é c i f i q u e s . Les feuilles florales sessiles, embrassantes et obtuses. Tube
de la corolle grêle.
La plante a quelques rapports avec le Lamier pourpre , mais s'en distingue au premier
coup d’oeil par ses feuilles supérieures sessiles, arrondies , profondément crénelées ou
presque incisées, qui embrassent la tige. Les feuilles inférieures sont pèliolées.. Les
tiges faibles , un peu couchées. Les fleurs se montrent sous deux aspects très diffèrens.
Au commencement du printemps la corolle est très petite , comme avortée , ne dépassant
pas la longueur du calice. Vers la fin du printemps au contraire, en Mai en J u in ,
la corolle est trois fois plus longue que le calice.
On voit la fleur vers a en face. Le calice est velu. La lèvre supérieure de la corolle
d'un pourpre foncé, hérissée en dehors de poils de la même couleur ; la lèvre inférieure
est comme étranglée vers le milieu, mais s'élargit au sommet en trois lobes. Sa couleur
est d'un rouge pâle , tachetée de pourpre. On voit vers b la corolle, dessinée
séparément et en profil ; vers c enfin un des carpelles, agrandis, couvert de petits
points blancs. La plante est dessinée vers la fin de Mai. Elle s'élève à la hauteur
d'un et demi à deux décimètres.
L i e u N a t a l . Dans les terres cultivées et les jardins potagers.
Cette espèce est indiquée par d e Go r t e r aux environs d'Arnhem; par M e e s e en plusieurs
endroits en Frise ; par M. R e i n w a r d t . à Harderwÿk ; par M. M u 1 d e r à Leijden ; par
M. S c h u l l à Dordrecht. Je l’ai trouvée en abondance à Nijmegen, Utrechl, Amsterdam, etc.;
à Groningen et à Warffum dans la province de Groningen. On la trouvera vraisemblablement
dans presque tous les endroits cultivés de notre patrie.
U sa g e é c onomique. Cette plante n’est pas mangée par les chèvres, les chevaux et les
moutons, si du moins nous ajoutons foi au Pan-Suecus de L i n n é, quoique Ga t t e n h o f f assure
que toutes les espèces de ce genre seraient agréables aux chèvres.