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cation Avec l^aiir «.xtMemr V -si des pots > dams lesquels où-se propose
de mettre des-confitures , ont (été bien-essuyés avec plusieurs linges
bien secs , «t que les ©omfi|:u;res -aient étó portées 4 UH degré ;de
cuisson .suffisant, pour qage, lei^qu'ljle s seront refroidies , «liés aient
la consistance d'une -gé'lée .épaisse, ou Men que, faites à froid, l'extrait
©oit uni à-une suffisante quantité 4ê sucre , il n'y viendra
point de moisissure <; çe aa^est paS qu'il ne *é?ytrouve de lâ^grâMé
de muçô*s «m>r «es Confitures ,§jpest parce que lette graine^ né
trouvant pas reunies lès conditions nécessaires à^son' développe^
ment, elle pe lève point'; «i, au contraire, osa a mis ifàfconfitures
dans des pots ©à i l soit resté quelques gouttes ë£'#iu, ou si k p,artié
limpliatique ne®'est pis dégagée I n àssez grande quajfl|il| délies
confitures,, ou Men eneorfesi on en a mi5:;ffs pots dans un lieu humide
, elles se moisiront.
Si vous voulez avoir la preuve de ce que jejSviens :d"avan<s©ir ,
prenez un pot dé ëônfiture où il*aîg :soit point 'venu de m^ffissure^
mettez-en les confitures dans s,ept à huit autres pots , j|É| mettez
dans deux ou trois de eos pots un peu d'eau, avec laquelle vous délayerez
les confitures, couvrez Men ces pots ; au l>out de quclqueSs jVrars
y ou s en trouverez les confitures moisiés , quoique vous n'y ayez
point mis de graines de mucors si dans deux autres pots,-oâ- Vous
aurez; délayez les confitures avec une suffisante quantité < d'eau ,
vous feiites tomber de la graine de mucors ,, il s'y trouvera beaucôpp
pins de moisissure dans ces derniers , à temps égal qu&* dans le®
premiers, Si, pour rendre Compiette l'expérienJjL ^ i f s avézmis»-
des mêmes confitures dans deux autres pots, sains y ajouter de l'eau ,»
vous aurez beau faire tomber des graines de mUCcirs danscgs p.ots j ces
graines ne levront peint j il n'y a donc pas de doute qué%-forsquesur
uns^ substance quelconque, on ne voit pas de moisissure ^ ce n'est
pà&ià défaut de Seinences-; mais c'est parce quRMsûbstanëésur
laquelle ces semences ^trouvent, n'a point les qualités' de la réunion
desquelles dépend essentiellement leur développement.
On est assez généralement dans l'usage de mettre sur les' confitures
un premier papièr imbibf'id'eau - de^vie ; Je crois fele précaution
fort inutile 5 je pensi* même quelle peut disposer des confitures
à se moisir , sur-tout si l'eau-de-vie n'est pas três^fort&f|t si
G l l l - ffi , l î ï . M s:
le papier qui imMbl,* est «épuis «t «pénaux fctif ïii partie
spiritueuse de l'ean-fte-vie , : Venant nétéssaitetoent à 'sejpferdre par
l'évaporation, il n'en reste que là pâSrtië litfiphà^ue 'qlii ïâVorisè
induMtaMeitfient le développetoent de l&lnoisissure. -
OuMquë .bien persrcaâë qu^ïm grand dfe'gre d'ê chaleur aéVôit
faite -perdre aux graines des mucors la facuM TégétatiTê, "fai Vôttlu
m'en assurer par défai t s et tié îâïsSter 'anclïttê incertitude 1 M sujet.
3»ai -feit treinper de lu mie de pain dans W ' F ë à u J ' e n àv fait une
bouillie , je l 'al^ùpûl i^^^fméf^È^dè quantité de
graindjÉ de mueoïs, j'y «S. inëme îûêlé divê^^'^bstances^m îesquillel
il êtoit venu deft mucors de différentes espèces^ j\ffait
enérS céttH boûïîîife d^p six fiches à médecine, j'ai arrangé ces
fioles dafl iin<e grânde chalidiere ^ur un lit dè feùn ; elles étôiènt
plongéé'S dans l'c'all de inânièré a ce qu'il n'y eut qije les goulots
qui en £uè|lnt dehorsÊ j'ai fait ^©uillir l'eau ^pendant fine heure j
jki ensuite-détendu du suif sur -des moréeawas d«; papier dont j'ai
reeou|Syt deux d e B ^ o l ^ pendasàÉqu^ll^é^^t-encore ^dans
l'eau bouillante j. jtles en ai retiréès , etien aî entortillé'les goulots
de p^fturà^ doubMdMiapi e»indui t d'une^Èu dénommé trèsépaisse
; j'ai laissé quatr^autS|; fiides deboucliécs,; dans deux
dei.cfS^escnil® j'ai fait,e|it|àr,de la grainf de. m u ^ je n ' e n
ai «int mis dans lç| deux spires. Au bourde cinq jçurs les deux
; fio'lSdont j'avois laissl l%s goulots ouvertset:dansfesquelles j'avois
fait entrer de la graine de mucors se sont trouvées remplies de moisissure
dont les pédicules étoient d'une longueur extraordinaire}
les deux autres, dont j'avois aussi laissé les goulots ouverts, mais
dans lesquelles je n'avois point fait entrer de graines, ont eu seulement
quelques petites taches de moisissure ; pour ce qui est de celles
dont<j'avois soigneusement couvert les'goulots, âtt bout de 2 mois
il n'y avoit pas plus d'apparence' de moisissure que le premier jour ;
Cette expérience^ vraiment curieuse ,-je l'ai répétée plusieurs fois,
je.l'ai variée, j'en ai toujours obtenu les mêmësfftésultats, avec cette
seule différence quC les fioles dont je laillois lej goulots ouverts,
et dans lesquelles j|i ne'-inettoit pas: de. graines , nfavoient quelquefois
quîunèi;pu deux petitefl tachp de moisipûre , çt quelquefois
. n'en avoient pas du tout ; sans .doute parce que le goulot de ce»