66 HISTOIRE DES C I I A 5S P I G N O N S , etc.
le sanglier en mangent de plusieurs espèces , sans y être forcés, par
l a disette des végétaux dont ils font leur nourriture habituelle.
S i , comme je l'ai t u nombre de fois , un champignon y donton
fait un fréquent usage comme aliment dans une province , est
rejeté comme dangereux dans une province v©||jine ; ce n?'eSt pas,
commi ' je' m' e n suis èdnvaincu , qu'il y ait plus de danger d'en
faire usage dans une contrée que dans une autre 5 c'est plûtôt parce
qu'on attribue à ce champignon des accidens dont quelques autres
espèces du même genre ont été la cause, -eequ'on né s'èst pas
donné la peine de vérifier. Un sol de telle ou tëlleCnature, une
exposition plus ou moins avantageuse pèuvent'faire qu'unehampignon
soit plus agréable au goût, quHi'ait plus de^parfum ^etc.
ces différences se remarquent même qùelquéfois dans u n ÉtoêWè sol ,
et: à la même exposition : mais leslçhampignons ont cela dti?ëë:Sâ>
m un avec toutes les autres productions1 du règne végétal , et quand
on supposerait qu'un sol vicié: par quelques causes extraordinaires
peut donner à u n végétal u n e qualité, vénéneuse, on ne pourvoit rien
en conclure de défavorable à l'égard deltbhampignons, attendu que
le plus léger changement dans lès conditions attachées à leur végétation
les fait promptement périr j ou s'oppôsè'mémèiïà leur développement.
Il ne faut donc pas mettreiSur le compt | de la Nature
les nombreux accidens'dont l'histoire fait mention ; ce sont lot irai ts
de l'ignorance ou d'un usage immodéré. Sans doute que-, pour celui
qui n'est pas éclairé, la défiance et là circonspection sont des Vertus
; mais le temps est venu où le précepte^ suivi du flambeau dé
l'expérience, va nous diriger dans nos recherches: c?fest avec méthode
que nous marcherons vers les découvertes , et que nous chercherons
à les faire tourner au profit de l'humanité.
D I S T R I B U T I O N
^^^^ HÔDI QHE
BE S iîû I G 2sT O N S.
as" t d'entrer dans aucun détail sur les moyens que la Nature
nous O^éjpoM.distinguer .lessd%Orses espèce.s de;.,champignons,, je
crqis'nécessaire dé;tréunir, dan^jun mêmeBiBLEATT., les caractères
essentiels .cetfe. f ami l f e ,et l'exposition desiprincipes ,
d'après « q u e l s j'ai divisé^qe^genrel^n plusieurs, ordres.. A |Jaide
de ce.^ableau jjtd-,,|propreme:n,t.:parsler ¡, s^ra la clef de.„cet ouvrage,
lorsqu'on ^ n ^ n ^ ^ r a ù^cha^apignon qu'onze, connoîtia p^s , il
sera facile d^53eoir-||queL genre JLçonvi ent de lejkapporter, et on
en tronferà sans peine lHdéscriptión et la figuré (*).
J ' a i d i t d a r i s le discburs précédent^et je crois l'avoir démontré
jusqu'à l ' ^ i d e n ç e , que, si les champignons n'ont pas des fleurs semblables.
Jg celles ,dM -uégétaux staminifères, ils sont pourvus d'ortiennent
lieup^ft que, çës^ organes ;,.3ponstans Jiiyis leur
forme,, leurs.propprtions respectives, leur situatioji^: e;ï©> peuvent être
employés aveoisuccès pour classer-méthodiquem®nt ces^éjltaux.
Ce principe bien reconnu , Voulons-nous former8 uiie première
division dés-champignons ? Arrêtons-nous aux caractères généraux
q u | | nous fournissent leurs graineH paf^leurs diverses, situations j
nous , aurons quatre oKDaE.s, ;trè,s - distincts. Çjïa.mi>igî,-oî,-s a t a f t
leurs, semences renfermées. dans l e u r intér ieur {premier ordre).
CHAMPIGNONS PORTAIT LEURS . SEMENCES SUR TOUS LES POINTS DE
l e u r sJ^reacjU^ jje donnant - l e u r s
(*) Quànd|^otìf.,tròtiver"éz-un cliâMipjgnoi4$ue v®u*s ne connoîtrez pas , il fàudïa^pir dans
le ^ g É i i l p f i i ^ f f o ^ i ^ ^
^^^SM3''^11^0111^'l'ë^ÎSsit^te'iés^^aÊ'fë^ I le }geàré coiresj)
ondanî&stte figure,; tjsujgrez un n^.tijuïfjô^s rënyerra
^-'.fe0"?^® • ^ ¿ j ^ aHf e fig"1^ qiUjjr^pr^entent tes^êmes.esgèMs.,:,,.
jDeguis l'ong-temjMj'aiMaessem de t a : I - E s gantes
mi^loTAuiiB^i^ XE-OH. RAr'ppcHEivfe^ ANAi^^^E , surJCe mlfSlpiin quegjelui des
pa® merles. itóàwésV if ne m'a pas été
P°ssiHe,de|tìet.tre pe ¿esseinià exécution.
' s~