D U R O f A O M E. , '
Je réste de la cavité de la loge ',r;ce sont de petits sacs membraneux
d'une forme allongée , blancs , transparens et remplis d'une liqueur
mucilagineuse, absolument semblable à celle qûfe ¡l'on voit sortit des
globules de la poussière fécondante dés fieUrs staminifèrfts ; on voit
même flotter dans cette liqueur des cotps?assëz gros de différentes
formes r e t qui paroiSsent chargés'dç la mémo fonction que ceuxdont
j'ai parlé page 33; lorsque les graines sont en état d'être fécondées ,
ces petits sacs remplis de liqueurse crèvent avec élasticité ^ la liqueur
qui en sort est lancée1 contre les parois internes de lâ logé y cofnme
on le voit fig. w, rejaiMit sur les gîMnes qui sont placées an^dessous,
les pénètre et les féconde ; n'est-ce pas-là de point en point Cè qui
se passe à l'égard des végétaux qui ont dé§ 'étamines pôudreuses ?
Toute la différence, c'est que les ; graille®! de là pr&ui-ÀiiiE sont
à n u , qu'elles reçoivent immédiatement l'irrôfatién SpétmâtiqUè }
et que le fluide fé^ndateur, auffieu de softir d'un globule eriant,
sort d'une petite vessie fixe*
Maintenant jetez =.un coup - d'ofeil Sû^jliiSîicliàmpfghôââ , vous
vërrez'que dans tousVceùx* dont lis gfâiflèS né sont pas-tettfefniées
dans l'intérieur d'une substance réticulée j ebarllué ôupûlpeïïSe f
la fécondation s'opère de la înômé maniéré qiie dans là PÏBULVMRE ,
d'où il résulte que là , où l'on croyoit voir Uiib li'gïie de dénxàréatioix
entrg les végétaux hêrbaeéBiet Ceux qui në'le s<3fit pàS ^s^tàblit
une nouvelle! suite de rapports qui ne permet plus qu'on les sépare»
Les BOSÈTS files AGARICS , leSHELVÉLLE9 , lë§ -AURÏCTIIJ AlàÉ'S',gSÎES
CLA'VÀIRES, leSiHYD'IÎÉS , les PÉZIZÊS^' lâ plupart dèSlTttEIÏEiifcfiS-j là
ÎIIORIIÎLE COMESTIBLE , tous des champignons enfin qui orït léurs
graines situées-à leur surface 7 oii dans des poresydés tubes sûr des
laines où l'air atmosphérique peut avoir unrlibrê accès y ont dans
le.voisinage;defeârs graines,-pli I , fig. I l l , dé petites veSsies 8^9,
dans lesquellesKest renfermé leur flÉide spérmatiqué ; à une certaine
époque , ces vésicules' fécondatrices -se Crèvent et' répandent èéfluide
sur les graines 10 7 1 1 F Comme celles del à PILUBA-IÈE, OU comme les
globules dedai pousSièr® d'une plàntè Staminifèr'e, avéè* éëfte seulé
différence que l'humidité et M chaleur , les principaux agens du
développement des globules» dès éÉàihiirié's poudreuses en général,
loin de hâter celui des vésicules spermàïiques des champignons, le