14 HISTOIRE D Ë-S" • G'HiA.- M E I G N O NiS •
facilement, lorsque nous aur-ons -passé en revue les diverses ¡sortes
«le poussière fécondante , et que nous en connoitrons les véritables
l'on étions.
On àppëîli poussière fécondante une poudre ordinairement trèsfine
, que; l'on voit sortir du sommet d'unëiétamine nux approches
d e l à fécondation. Cette poussière est composée de globules ^ dans
lesquels1 réside un fluide que je nomme fhride spefmaiiqii^ : ce
fluide est le seul tigent immédiat de la fécondation , les-globules
qui le renferment ne doivent être considérés quélfilnme des agéfiS
médiats , puisque leurs fonctions » se bornent à -répandre cè fluide
sur le stygmate , i'pour qu'il pénètrede-là dans les gérrnés..
Pour atteindre à ce but il faut nécéssaiieriÎent que ces globules
puissent se trouver enMontact immédiat avec le; stygmate et je
ne croîs pas avoir besoin de faire remarquer ^ombiëri la H~âti 1 n
pris de précaution pour que Péloignement des^etaminés|§Cdes
pistils , leurs situations , , leurs dimensions, respectives né Soient
jamais des obstacles à ce que ce contact immédiat |mt avoir lieu.
L a poussière des anthères est ^constamment dë la'irnême formé
dans tous les individus d'une-même espèce; mdSBScbaquë globule
de cette:pouss'ièrevn|est point parvenu en mêiné-temp^Ssôn état
parfait-; si vous secouez légèrement une -étamirie bien d:éveh>ppéè
àu-:dessus d'un verr^lc&ncavë , 'fe-.fé&cl duquel ' il* ^tâufé'-tiM
peu d'eau ,_4>j;jr]iie Vous placiez c e vërreï'sur la>-|;l.atinë chaude-dé
votre miâéOscop^ptSMmiecjfiJPai indiqué p â^l l^ï in^i l r e - -qu|g
l'eau s'échauffera vous verrez les globule de^lt||j poussière se
crévèr tâms- S i , • • & i t ? $ b j i t i & i t è u n e étamine pour en
observer la poussière , ou quë vous enleviez cette poussière livant
que l'anthère soit bien développée la" plupart -des globulll né
Crèveront point ; quel que soit lé dégré de chaleUr quBvous -fassiez
éprouver à l'eau ';';..il? arrive même: -quelquefois qu'il n'en crève pas
un seul. Il est d'autant plus-important de fairëïSettë» attention que
e*est dé-là principalement qui dépend la justesse de l'observation.
; IÎ est bon que l 'on sache aussi qu'il fâut prendre , autant qu'il
est possible , dans leur lieu natal , les fleurs que l ' on veut observer ;
c'est toujours aux dépens des organes de la fécondation que dans
les lieux cultivés-lés plantes ont de plus belles fleurs , de plus larges
•'• U M E. • i5
feuilles, ëtc. chôse; &hcôVë biën digne 'de remarque ; c'est que
dans leè-grÉfides cbaléui-8 % et Sur-tout quand il y. a long-temps
qu'il n'a plu , le fluide sperMàtiqtSést cornue çoagulét dans les
globules de la poussière Mgondàn te 5 ifes globules , ceUx-méme qui,
à Un te^J^èâtee convenable , Se'i développent avec le
plus d'ënfergM y né sè crèvent point y ou s'ils Sé crèvent <, le fluide
sp'er'matiquë en sôft ;8an'sgubune,éîaSMté ë!t par grumeâ'ui / pl. I,
fig. V . -tr. x. , d'où l'on pëUl^p'â^lkirS aVeé cërtitude^qu'e des' chaleurs*
fortes' èt de' longue duréi«r'?'iônt ë:»iïÉri0i^ffient nuisibles à la
fécondation. Là même chos^itïMvfe à péu pieis* quand 01a observe
les organes dè la fécôndâtiOri d'une flèur Séparée de* sa tige depuis
plusieurs jours;; •
Si on observe l'intérieur d'une antjrèiVr encore éloignée du terme
dëffrn développement, pL I pf lgi î^pg^iif ^ ©n voit qùe les gkr-4
bulellféwlidânê n^mont point insérés chacun par »a cordon particulier
; mais que toute la»fUrfaéfe: dë'^èèS :glôbélfes; est ¡garnie dé
pëtits filamens gélatineux , pl. |T|', "fi!gl IY-. ÎE. , au ¡moyendesquéls
ils ®1;ïe|itfeût lëé bris les âUtrés,! ; quOiqUëifis globules ne reçoivent
point par à'autré'syWiëf ItS^sUcs hédess'ânes 'à lèu-r subsistance ' ?
ces filitlfsônt si déliés qu'on né peut les apptiffeevoir qu'avec beaucoup
de pôine aux plus f'QÎtes lentillês microscopiques ; al est mênie
fô'rt tare que l'on puissë Voir le lieu où ils "étoient insérési sur is'es
globules quand Ils sont sortis de l'anthère ) il y a cï:pèndant quelqft
® fleufs'Y t é l l p 'qute'céllcs (br là euA-MES ; dë l'oxASjôiSttjl&
àiià^ de l'épxBôiàÉ :a'1*pî*, dont tes globules f pl. I ,
flg. f.'l^WônSetfvlnt un^deux Ou tr-fikfmamelons^ què Mb'n
péut regarder comme lès différons points de réunion de ces. fileté
gélatineux.
Il y a des fleurs donf la pous'slfèrô fécondânté est fbrt grosse , et
il y ën a d'autres on ëllë-'èst d'Uiie finfe^péxtrêffie.'On la distingue
très-fkcilemént^^âveflMs lëlitillë^fiâo^^sSët "du microscope de
D/ÏLLKBJUIHÈ ? dans lé IVCIIWIS PSOI^BFILB BÎ.K UE CVRCT; ROBER-
•RILT, lé lifc :ÔI-' VIBRRL: Â FLEÙÈ.S ' M ROSÈ , ét dàns bëâucoup d'espèces
du''même geni;e', dans' ^ ^^T-^ÎSIS.') ' 1'OWAGRE: BÏSAÏTivtti.
ij-:, et sur-*tôUt dans les irltVAfc^ÉS ^«ëtc|^5|}fatit au contraire la
lentill*ës H°. 'et xnêmë ëèlle! ;n°v î f 'pour distiflgUëï àvec unfe