aft HISTOIRE D E "S " C I I A I f p ï GpO;pS,
dès germes ; et quand nous les verrions} nous: ne pourrions les
distinguer d'avec les vaisseaux limphatiques 5 il faudroit > quea.ee
fluide fût coloré , et il ne l'est pas. Lescordons ombilicaux'?par
lesquels les* jeunes graines sont insérées au placenta , quoique formés
de l'aggrégation d'un grand nombre de vaisseaux trègjdifférens f
et dont les vaisseaux ¡sperma! iques ne font certainement quelsla
plus petite partie, .sont .en général si d é l i é s q u e nous dévonsttsupposer
d'une ténuité lincalculable le fluide qubop^ie immédiatëment
la. fécondation ;.. si çèMfluide ^renferme des mi®|éculeS|libstantiels,
ce qui semble à-peus-près prouvé: ^ p u i s q u e . les"végétaùx qui nais*
sent de graines fécondées par. la poussière d'unëiplante d'uffi®Éeutre
espèce éprouvent des cliangernens dansl i^rs formici eus® coulftì^s,
leurs odeurs même , sans que d'autre^ causes aient p u ^ 'avpm»part ;|
de même; que les animaux, comme le remarque MÈEDS^M^OÎÎÉ leurs
os teins quand on les a nourris habituellement avecdes-végétaux' <j ui
contiennent, u n principe colorant, comm«a,:G!iBt®CE ni^
RiERS , ou dont la cbair. acquiert telle ©iàiplle | p v e u r , t®j|ilodeu!r,
s'ils ont eu pendant quelque temps f i l l e ou tellefsubstancfcpour principale
nourriture ces molécules , dis^j|§, doivent ¿"également. rs"é
dérober , à nos regards, quelquesMpfforts ;qutìno;^p|assions?;ì. Ainsi
toutes les expériences que l'on pourroit tenter.<sur lesi.pistils ne donneront
jamais de véritables éclaircissemensjsur la route qul8suit«cf
fluide pourpénétrer dans les germes . *•:
: . Ge qu'on peut dire. de certain, c'est que ©et n'Sst point j,c||Sime
on nous, l'a fait; entendre , ce qïïF'nooe appeiifojevonsidu fluide muet
lagineux qui sort des globules d'une poussière f^|^ndante ne
sont pas . non plus ces corps spermatiques visibles .qui y sont fogv
tement retenus, et dont les! dimensions! varient en raison. d®a
force de l'impulsion que-les globules causent , aux glandes, du stigmate
, lorsqu'ils viennent s'y créver, quii nous .d^ons regaÉder
comme les agens immédiats d ^ p , fécondation ; ils n'en sont que les
agens médiats : c'est l'ombre qu'il ne faut pas.confondre avec la réalité.
J 'aj fait voi r , par l'inj§|||ión dès pistils , par l'anatomie des stygmates
et des styles , que;ces||orps , que ce;ifluide mucilagineux ne
peuvent pénétrer dans les^ vaisseaux d'un styleijaàiplus-forte raison
dans ceux qui conduisent immédiatement aux germes j et dans un
moment
moment nous verrons à quelle fonction ce mucilage et ces corps sont
appelés dans'.l'acte* de la fécondation. C'èât envain que M. GLEICAMM
, |J^®lé:'partisan du|§ys!liême de LEMENHOÉJS&^KÈÀXIXT par ce
qu|a dit Nf.eau.d m. suv le mécbani sm e des • organes de la fécondation ,
a- recour^5u®e4>y'e!rtu attractive qui for ce ces corps spermatiques- à
¡pénétrer;|tiâffii®les trompes utérinesiparlesivésic.ules donlHertains styg-
, ma teis-sont cou-verts, j j'ai faife^oïr..,: pag. 24 ? q j ^ / c e s ^ f siM®s n e sont
, comme il nous les représente, et que. beaucoup
de fleurs, et notamment celles dont, les globules se crèvent sans
impulsion ap:^i |^^p nf.ont point dans leur fluideglpermatique ces
peti|l»prps drf®.ti|l®|it question ; ¡gnt v a i n | ^Bi G<LEI:;CHEN -veut aussi
nousp;ersjiS^É|.E qi^içes même§M;!rps spermatiquéï? sont de petits anirii4||
Xi.®.c, qui ne^&èfeQEdeaniM|linent a3^H|',pbservatiokt,.|: mais je
s.ii^px® queii'niyEoil . comment voudrait - on en; conclure queiafes
petits animaux sont des germéw.e||sur-t0Ut des germes de végétaux?
M ^ M p g opposer à ceux qui nient la préexistenqâ deâgpEmle,s,
qui» j)(,fis( ni nl |%n t introduit^ dans l'intérieur des
graine's. qu'aï 1 momeSt de la fécondation , qu'un fait qui a pu être
remarqué de tout le m o n d e .Un germe tient aux lobes de la sémême
ma>niëS®que • la .;semeâ®%(|lis|- xnêmi|> tient au
teégéMIllui «'.sproduite~;fei l 'ffcen doutoikj 'il sùffeoit de'fjitter u n
.sûr « gerniination , pour être|çOnyainfôiWIqù^le germe ,
à||^MtaSfcoû il.feommence pour-fiimer B^végétal ,
{&£ uni intimemCntfâux lob§sidé l ^ ^ ^ ^ ên^ ^ i r . - ^ ^ouideux cordons
des$ini|||i|ix^^pisèm^tttt^^1^8 ' quelgeux pais IM^Iarfels Gètt^semence
!ai-;|èjçu du vi|;Wfalidâns lequel jife' a pris. naâsisanMS-i® su|j| nécessaires
à son accroiss emen t. • O T H & ' dem an d e , comment concevrai toè|
qu;è|p"^Sû.t ;se former ces cordons qui unissent les lobes de la
fiemerce^am gêrme-l,, si ce germe, étoit¡apportérdâns;Mntérieur de;la
peut pas supposer que les
g ë m r o k ' ^ i o m™ deSgraine^deiSégétaux parasites , te'enracinent
e n t r e l o b e s des-sèrnen.ces ; -car,par laiféjÈiondatipinÎartificielle
on n^obtiendroit que dès p lant^Sémblable s à scelles dans lesquelles
onja.Spris lafipqussière f é ^ t e id4ût ^T tandis qu'ilHst prouvé queVdes
graines,ff®ondéj|;0par: l||i po.ûs^ièresd'une gpècêli&tincte: produisent
.dîàutres; individus q«ii ont ia^t e ces. deux plantes- des traits
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