5a HISTOIRE DES Ctì « : ; | Ì P CG N ' O I S
il faut qu'il s'écoule un-intervalle de.deuxsou troisheures plus » ou
moins- , suivant que l'air de l'atmosphère est plus^ ou moins dégagé
d'humidité ; les pièces qui composent l'appareil de fia* fructification:
dans , ces sortes de végétaux foiigTxemx- , 3|ont en^g.énéral tropl.délicates
pour que;;l'on puisse en bien distinguer le; mécanisme.y ' quel-l
qu'attention qu'on apporteiàil^s ;observer> avec leBmeilleurs instrurJ
mens ; or il peut se faire que ce que j'en vaisi dire ne .Soit .pas;exact ;
mais ce sera toujours avec la plus parfaite-ëftumission que >je rentrerai
dans la véritable route dès| qu'on Fme< S^^tifi qia^jêj
m'en suis écarté ; ce* seroit aux dépens de ;mèsiplusr cli'ersHn|^riâts.,
de ma liberté même'^.que je me montrerois Ife défenseur de lâvérité ;
je l a verrai toujours avec ||itisfaction reprendre s;esqdroit^H
Ili-rne semble que les petits filets qtìfc portent Ies: seiriencesi tic ¡ces
champignons mimeux , si je puis m'esprimer ainsi;,;sont irrifeablesï,
qu'ils sont disposés: par étages, qu'ils se recouvrentsles unÉtes autres y
comme"; dans la fig .;¥3:f§ pl. b , c , que lorsqu'on souffle des.sii$8ïôu
qu'on les agite dans l'air J p â filets les plus extérieurs et G? se contractent
, que bientôt ils sé -Redressent, qutì|deùx; qui sdnt"plaeés*au-dessous
c y e , rompant dans §|femoment-là bgdiëh¡qui-lés retendit dans]
une situation gênante se détendedtV et lancent lefîï>grainfi daii-s;
une direction verticale' , '^; cds«grain,fis;£ <laTÌs.>i;esssorte.ss de charii-l
pignons , sont si fines qu'ellesise mêlent danpllairc^miilliiune' fumée,
et qu'il n'y â de moyen de les cibséi-vèr qu?en plaçant»; audessus
du champignon le porte - objet .a/z/z/x/aésg: y <:Iiiifgé d'e.au
la plus limpide. Si .l'on souffle l'iriSlaïftf d'apoe^^^g^lâ' surfa*. du
champignon où se trouvent ces graines ¿Èon n'jgn^wit point paroître
: ce n'est pas que les filelêrÀlfe^àçôntr^tgnt fit ^^cSe3*®gdrès
sent commeÎaupar avant ; mais n'ayant pas,; laissé',écouler. asside
temps .pour que l'air extérieur «aàifcr pu d;^séçhff JAUXÎ di^^H
filets qui sont chargés de graines, il n'y,, a que ceux^qui ont langé:
les leurs précédemment , qui*ses redressent ; vòilà pourquoi la dissali
mination delçes graines ne se fait pas y ou , si elle, se fai t , ces ¡graines
sont en trop petite quantité pour être apperçuësvr; baissez donc pendant
quelques heures l'air atmosphérique circuler librement autour
de ces filets irritables r faites ensorte que le champignon éprouve une
secousse, n'importe de quelle manière ; alors , à compter de cet
instant ,
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instant, le temps^qu'il faudra à c^sfiléts p®!f r se contracter et se
redrll'stëpsera'delui au bout duquel ^ous verrez paroitre un nouveau
j&ll de sa p"duss|ère ' s'é'minale ( * ) pet, t ant ;«éî le champignon conservera
des graines ', les; mêm&^Hffeé|| auront lieu , pourvu que
vous ayez euKeJs®i-n: dfe tenir sa racine humfectée, soit dans du coton
imbibéiS^au ^ sdit sur un lfidd|s|ousse.
DHmême quë'toiisiSiSiyégétaux herbacés n'ont pas des étamines
poudreuses, tous lëfi chainpignons n'ont pas;des vésicules spermati-.
qu®4 : ils n'ont que^deS, gra'iri'es entourées du fluide qui doit|les
féconder: De-<9 N O M ® s<|ât'^LesfTRUFFES, les .RÉTI^CÎL AIRES , les
Mutons, les CÉP'ÎLLÏSFES , les « H AEROC I R Î E S •
yi^Bmâ^.tfltelals- la plupart Î^OElchampignonSjS^lai t leuirs|grain
j l ^ x t r ê m ^ e n t finesHet donséqt^&^ent très- difficiles àlobsérvér,
sur-tout pour les dgnt; l'c^Bn|is§t p'as^éncoi^l exercé
aux observations iaicroscopiqtà(is, nous croyons qu'il est à propos
d'intgtvertir|îjl|)rdre; quefila,.Nature semble l f w î^^gttassigBié ,
.pètur - mettre d'abord sous i ^ y e u x de nos;lëçjjeurs que ceux
où l | f organe^ dg.la fructification sont les plus apparens. Nous commençons
do'iic par les KI IEWISIRES^ la fécondation de leurs graines
ne^Bfaisant pâs différemment qùgfdans ; ^ f f i ' le||çhampignQns qui
n'ont de véhicules-spermatiques^ étant d'afileur®|ès - communi\
s^tv.ayant|l^|ir.fluide spérmatique très-abondanti^très-visib
l e , leurs fg«ainès:fort gros^s''; elle,s rendront; plûs facile l'intelligence
de ce que nous avons à dire sur la/fé<|gndat»n des TRUFFES ,
d e s RÉSCIULAIREÎÏJP, etc.
L e J m l ^ i f i M i p ô a t leursïgraines plaçépiau foùd d'un vase coriace
qui a la forme'- d-lûnëtiÇloch^ïfenversfë, pl. IlR||g,.-ni.^sj^v. Ces
grâinSfêiremplissent au plusfifcë lè quart de la cap^i t é dê'iievase,
, quelquefois même il n 'y en a que deux ou trois'; le reste e'st occupé
• se-, trgyf|nt au. bas des figures ,
j'ai quelcpeiûis>emplciyé les mots poussière séminale , pour daigner les
graiues.de certains champignons gùand elles sont d'une.extrême finesse ; il
nef|faut pas croire (pie j'aie -voulu-parler d'une poussière fécondante , du
pollen proprement dit; c-'est trèginal-à- propos que'"«'laiis la plupart des
Ë¥iresfà*e'; bîtaniquè on donne le nom de poussière séminale aux globules
produits par les étamines. -
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